Le vice-premier ministre, ministre de l’Économie nationale a été primé à Rabat (Maroc), le 3 octobre dernier. Daniel Mukoko Samba a reçu le prix de la Fondation 2025 lors du Forum de Crans Montana pour son attachement aux valeurs fondamentales, notamment le respect de la dignité humaine, la promotion des droits de l’homme et le renforcement de la démocratie.
Le président de la Fondation de Crans-Montana, Jean-Paul Carteron, a expliqué que le prix de la Fondation récompense les grandes figures modernes qui œuvrent pour la paix, la liberté, la démocratie et la dignité humaine.
« Dès le départ, notre ambition a été de réunir à travers ce prix, des hommes et des femmes engagés dans tous les domaines de la responsabilité sociale. Des responsabilités attachées à des valeurs essentielles : le respect de la personne humaine, des droits de l’homme et de la dignité« , a-t-il déclaré.
Il a souligné que le choix porté sur Mukoko Samba se justifie par ses actions passées et présentes, et que ce prix encourage les initiatives à venir.
« Aujourd’hui, avec le vice-premier ministre, ministre Daniel Mukoko Samba, nous nous situons entre ces deux dimensions : votre parcours passé est déjà remarquable, mais nous plaçons aussi beaucoup d’espoir dans la continuité de votre action, afin de porter toujours plus haut votre pays dans son rayonnement, sa crédibilité, sa respectabilité et sa réputation« , a-t-il martelé.
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Le même jour, dans le cadre d’une conférence de haut niveau consacrée à la thématique « Mines, énergie, industrialisation : une souveraineté économique en marche », Mukoko Samba a mis en lumière le potentiel stratégique de la République démocratique du Congo dans les domaines minier et énergétique.
Il a rappelé que le monde consomme chaque année près de 2 000 tonnes de tantale, dont 43,5 % proviennent d’une petite région de la RDC. Ces ressources, a-t-il souligné, sont extraites de zones minières artisanales, souvent situées dans des territoires encore sous l’emprise de groupes armés soutenus par des réseaux qui perpétuent un système d’exploitation digne du VIIe siècle.
Le vice-premier ministre de l’Économie nationale a fait savoir qu’en dépit de ces défis, la RDC est parvenue à préserver les équilibres macroéconomiques et à maintenir un flux constant d’investissements directs étrangers (IDE). Un cadre légal attractif a été mis en place pour encourager les investisseurs, et plusieurs secteurs clés, dont celui de l’électricité, ont été libéralisés afin de stimuler la participation du secteur privé.
Daniel Mukoko Samba a souligné la volonté du gouvernement congolais d’accélérer le processus d’industrialisation du pays, en s’appuyant notamment sur son potentiel énergétique considérable, estimé à 100 000 mégawatts, issus principalement de ses ressources hydroélectriques.
L’ANAPI, un acteur clé pour l’accompagnement des investisseurs
Présente au Forum de Crans-Montana, la directrice générale de l’Agence nationale pour la promotion des investissements (ANAPI), Gisèle Tshamala Mutanda, a relevé que cette institution « est l’organe technique du gouvernement chargé de la promotion des investissements et agit comme guichet unique ».
En tant que telle, elle oriente les investisseurs, leur fournit les informations nécessaires et met à leur disposition tous les outils facilitant leurs démarches en RDC. Elle a salué la démarche participative du vice-premier ministre Mukoko Samba qui, à travers sa participation au Forum, a permis de renforcer la visibilité de la RDC et de créer un premier contact direct entre les investisseurs et les autorités congolaises.
Anny Kanyama
