En déplacement au stade de Kégué, à Lomé, ce vendredi 10 octobre 2025, la République démocratique du Congo a arraché une courte mais précieuse victoire (1-0) face au Togo, lors de l’avant-dernier acte des éliminatoires du Mondial 2026. Un succès qui permet aux hommes de Sébastien Desabre de conserver leur destin entre leurs mains, malgré une prestation mitigée.
Il n’aura fallu que sept minutes à Cédric Bakambu pour faire la différence. Servi en profondeur, l’avant-centre du Real Betis a profité d’une hésitation de la défense togolaise pour battre le portier adverse d’une frappe précise.
Mais après cette entame prometteuse, les Léopards se sont progressivement éteints. Brouillons dans la construction, souvent dominés dans l’entrejeu, ils ont subi les vagues togolaises sans parvenir à se montrer réellement dangereux sur le plan offensif.
Le capitaine Chancel Mbemba et ses coéquipiers ont toutefois su resserrer les rangs et préserver leur avantage jusqu’au coup de sifflet final. Si le jeu n’a pas été séduisant, la rigueur et l’expérience du groupe ont suffi à faire la différence.
Lucide, Sébastien Desabre pourra se satisfaire du résultat, mais pas du contenu. La RDC s’en sort sans briller, consciente qu’il faudra hausser le niveau pour espérer concrétiser son rêve mondialiste.
Au terme de cette 9ᵉ journée, l’équipe nationale congolaise conserve la deuxième place du groupe B avec 19 points, derrière le Sénégal (21 pts), large vainqueur du Soudan du Sud (5-0) à Djouba. Le Soudan suit avec 13 points, tandis que le Togo et la Mauritanie ferment la marche avec 7 points chacun, devant le Soudan du Sud (4 pts).
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Les Léopards accueilleront les Crocodiles du Nil du Soudan au stade des Martyrs de la Pentecôte, le mardi 14 octobre prochain. Une victoire sera impérative pour rester dans la course à la qualification directe.
Les Congolais devront en parallèle espérer un faux pas du Sénégal face à la Mauritanie pour coiffer les Lions de la Teranga au poteau.
Dans le cas contraire, les barrages constitueront leur ultime chance de retrouver la Coupe du monde, 51 ans après leur unique participation, en 1974.
Guy Mabala
