Le Comité olympique congolais (COC) entrera dans une phase électorale décisive le 14 novembre 2025, à l’occasion de son assemblée générale extraordinaire et élective. Le processus a officiellement été lancé le weekend dernier, avec la publication du chronogramme par le secrétariat général de l’institution.
Déjà, les ambitions s’affichent. Parmi les premières candidatures annoncées figure celle de Christian Matata Shwiti, actuel vice-président du COC et président de la Fédération de volley-ball du Congo (Févoco). Ce cadre du mouvement sportif, réputé pour sa rigueur et son expérience, entend insuffler un nouvel élan à la gestion olympique nationale.
En face, Patrice Ndumbi, patron de la Fédération congolaise des sports culturistes, se prépare également à en découdre. Il défend une approche axée sur la discipline, la transparence et la performance, des valeurs qu’il estime indispensables pour redorer le blason du sport congolais.
Quant au président sortant, Marcel-Amos Mbayo Kitenge, à la tête du COC depuis quatorze ans et également président de la Fédération de handball du Congo (Fehand), il n’a pas encore annoncé officiellement sa position. Toutefois, dans les coulisses, beaucoup s’attendent à le voir briguer un nouveau mandat.
Ces élections s’annoncent particulièrement disputées, chaque candidat cherchant à convaincre les électeurs sur sa capacité à moderniser la gouvernance et à renforcer l’efficacité du comité.
L’enjeu est de taille: la République démocratique du Congo fait toujours partie des 25 nations au monde n’ayant jamais décroché de médaille olympique.
Le futur comité exécutif aura donc la mission de redéfinir la préparation olympique du pays et de tracer la voie vers la toute première médaille olympique de son histoire.
Guy Mabala

