Home Politique Coop des agents de l’APLC: La Présidence de la République s’explique tardivement et s’accuse

Coop des agents de l’APLC: La Présidence de la République s’explique tardivement et s’accuse

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Ce sont des faits d’une extrême gravité dont les auteurs méritent des sanctions exemplaires si leur responsabilité est établie.

Depuis quelques jours, une vidéo scandaleuse montrant des individus présentés comme des agents de l’Agence de Prévention et de lutte contre la Corruption, un service spécialisé de la Présidence de la République, retirer une somme d’argent dans une banque est devenue virale. Pour apaiser les esprits, le Directeur de Cabinet a.i. du Chef de l’État, le Prof. Dr. Désiré-Cashmir Kolongele Eberande a annoncé, dans un communiqué daté du 17 décembre 2020, des investigations.

Des préposés anti corruption pris en flagrant délit de corruption, c’est inimaginable! Surtout dans un contexte où le Chef de l’État Félix Tshisekedi vient de rompre son alliance avec le Front Commun pour le Congo, en vue de mettre en place l’Union sacrée, sensée impulser une bonne gouvernance dans la gestion des Affaires de l’État.

La Présidence de la République comprend bien les risques sur l’image du Président de la République et temporise. « La Président de la République tient à rappeler l’attachement de Son Excellence Monsieur le Président de la République, Chef de l’État, à la lutte contre la corruption et le blanchiment d’argent dont il fait le cheval de bataille de son engagement politique. Consécutivement à cette publication, les investigations sont actuellement en cours en vue de tirer au clair ces faits qui, s’ils s’avèrent véridiques, sont condamnables et exposent leurs auteurs à la rigueur de la loi », rassure le Directeur de Cabinet ai du Chef de l’État.

Petit souci, le Prof Eberande Kolongele semble ne pas reconnaitre l’authenticité de ladite vidéo alors que le Coordonnateur de l’APLC, Ghislain Kikangala, a lui même reconnu, dans un communiqué, que son institution avait bel et bien touché 30.000 USD comme acompte sur les 50.000 USD exigés pour accorder la liberté provisoire au patron d’ACCESS BANK.

Question: pourquoi avoir attendu sept jours après, pour douter de la véracité des faits enregistrés et filmés par la vidéo surveillance de cette banque ?
En tout cas, le cabinet du Chef de l’Etat doit tirer au clair cette affaire.

RD44

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