Dans la nuit du 16 au 17 juillet 200, plusieurs civils, y compris de femmes et des enfants ont été massacrés à Kipupu, chef-lieu du secteur de Itombwe, dans le territoire de Mwenga, dans la province du Sud-Kivu. Depuis les États-Unis, l’opposant Martin Fayulu parle de plus de 200 personnes tuées et compatit avec les familles éprouvées.
Dans un communiqué rendu public ce lundi 27 juillet, le leader de l’Ecide a indiqué que les groupes armés auteurs de ce massacre odieux sont bien identifiés.
« Les massacres à répétitions des populations, la destruction de leurs villages et les pillages de leurs biens qui viennent de culminer avec cet événement participent à un plan de déstabilisation de cette partie du pays et montrent que nos compatriotes sont laissés sans défense et abandonnés à leur triste sort », regrette-t-il.
Présentant ses condoléances à l’ensemble de la population congolaise, le candidat malheureux à la présidentielle de décembre 2018 soutient que ces graves crimes contre l’humanité ne doivent pas rester impunis. « Leurs commanditaires et auteurs directs doivent répondre de leurs actes. Une enquête internationale doit impérativement être diligentées à cet effet », martèle Martin Fayulu.
De son côté, le mouvement citoyen Filimbi a signalé, dans un communiqué publié la semaine dernière, que « les auteurs de ces crimes odieux seraient des éléments de la coalition des milices armées Ngumino, Twiguaneho et Red Ntabara, qui agiraient sous la coordination du colonel déserteur des FARDC, et ex commandant second en charge des opérations et renseignements à Walikale dans la province du Nord-Kivu, Michel Rukunda dit Makanika ».
ALT.