La Vice-premier ministre, ministre de l’Environnement et du développement durable, Eve Bazaiba, représente la République Démocratique du Congo à la réunion ministérielle de la Conférence des Nations Unies sur les forêts et l’affectation des terres, qui se tient à Londres en Grande Bretagne. Dans son intervention, elle a rappelé aux pays développés leur responsabilité dans la compensation aux pays en voie de développement.
En marge de la 26 ème conférence annuelle des Nations Unies sur le climat, prévue du 1er au 12 novembre prochain à Glasgow sous la Présidence Britannique en partenariat avec l’Italie, les ministres des pays membres des Nations Unies en charge des questions de changement climatique sont réunis dans la capitale britannique, précisément à Ballroom, Park Plaza Westt. Du dimanche 25 à ce lundi 26 juillet 2021, ils jettent les bases des discussions pour les agendas communs de la COP26.
Portant la voix de la République Démocratique du Congo à ce grand rendez-vous sur le climat, Eve Bazaiba s’est montrée claire sur ce que le pays de Félix Tshisekedi attend de ces assises.
« La RDC devra bénéficier de la compensation équitable pour ses potentialités et sacrifices qui ont un impact important dans la lutte contre le changement climatique dans le monde. Cette compensation ne doit pas être un don mais un droit », a-t-elle déclaré.
De manière plus globale, la Vice-premier ministre de l’environnement et du développement durable a rappelé aux pays développés leurs devoirs vis-à-vis des pays en voie de développement.
« Tout en encourageant les initiatives internes des pays en voie de développement, il est crucial de maintenir l’esprit de solidarité internationale autour des questions climatiques. Car les budgets souvent modestes des pays en développement ne sauront faire face en même temps aux besoins multiples et pressants d’adaptation au changement climatique et aux efforts d’éradication de la pauvreté », a-t-elle expliqué à ses pairs.
ALT.
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