
Les représentants de la Conférence épiscopale nationale du Congo (CENCO) et de l’Eglise du Christ au Congo (ECC) auront souffert lors des discussions pour la désignation du prochain président de la Commission Électorale Nationale Indépendante (CENI). Bien que le consensus tant recherché n’a pas pu être trouvé, ils ont quand même retrouvé le calme, après avoir été malmenés par les représentants de six autres confessions religieuses.
L’époque où les catholiques et les protestants dictaient leur loi aux autres confessions religieuses dans la désignation du président de la CENI n’est plus qu’un lointain souvenir à oublier.
On serait presque content pour eux. Leur calvaire qui a duré plusieurs jours est terminé.
Ça aura été très dur pour les évêques catholiques et les pasteurs protestants de voir se former en face un groupe de six confessions religieuses visiblement très soudé et bien déterminé à faire échec à toutes leurs propositions.
Ils se seraient battus jusqu’à la dernière minute, mieux jusqu’à quelques heures de l’expiration du délai supplémentaire de 48 heures leur accordé par l’Assemblée nationale pour trouver le consensus autour du candidat président de la CENI.
Ils n’ont pu rien faire d’autre qu’un rapport d’échec dont la primeur a été réservée au Président de la chambre basse du parlement.


Toutes les confessions religieuses affirment dans ce rapport qu’elles n’ont pas trouvé de consensus après les discussions du 27 et du 30 juillet 2021.Elles reconnaissent que deux confessions religieuses, en l’occurrence l’église catholique et l’église protestante préconisent le rejet des deux candidatures techniquement jugées meilleurs mais ne remplissent pas l’exigence d’éthique, de réputation et de l’indépendance. Elles notent que six confessions religieuses trouvent que ces griefs ne sont pas prouvés et ne concernent pas directement les candidats.
« Aux termes des discussions tenues au sein de la plateforme des Confessions religieuses le mardi 27 juillet 2021 et le vendredi 30 juillet 2021, après examen des dossiers des candidats, si un consensus a été trouvé sur les aspects techniques de quatre candidats, il a été évoqué deux points de vue divergents sur le plan éthique, indépendance et réputation de chaque candidat », note le rapport des confessions religieuses.

Alors qu’ils croyaient avoir clos le débat, les catholiques et les protestants ont certainement été surpris d’apprendre qu’en dépit de ce rapport, les six autres confessions religieuses ont déposé, dans la nuit du vendredi 30 juillet, la liste des deux candidats pour la présidence de la CENI et l’assemblée plénière, au bureau de la l’Assemblée nationale. Mais ça, c’est une autre affaire.
ALT.
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