Le candidat présenté par l’église Kimbanguiste et soutenu par six confessions religieuses opposées aux catholiques et aux protestants au poste de Président de la Commission Électorale Nationale Indépendante (CENI), Denis Kadima, est un expert électoral dont la compétence ne peut être mise en cause. Son expertise a été sollicitée et obtenue par la Présidence de la République entre 2019 et 2020, lorsqu’il a été engagé pour un contrat à durée déterminée par le Mécanisme National de Suivi de l’Accord-cadre d’Addis-Abeba, une structure placée sous l’autorité directe du Président de la République.
Ceux qui connaissent le parcours de tous les candidats au poste de Président de la CENI soutiennent que personne n’a d’expertise et expérience aussi avérées que Denis Kadima.
Et ce n’est pas la Présidence de la République qui pourra dire le contraire, car elle a goûté à son savoir-faire dans le cadre de la « Revue du cadre juridique et institutionnel des élections en République Démocratique du Congo », réalisée par le Mécanisme National de Suivi de l’Accord-cadre d’Addis-Abeba, sur financement du Programme des Nations Unies pour le Développement.
Recruté avec d’autres experts dont le Professeur Jean-Louis Esambo, Denis Kadima a sillonné les provinces à la recherche des informations pour faire des propositions en vue des réformes juridiques et institutionnelles en perspective des élections de 2023.
Les conclusions du travail réalisé par lui et d’autres experts avaient été remises au Chef de l’Etat par le Coordonnateur du Mécanisme National de Suivi de l’Accord-cadre d’Addis-Abeba.
Il y était notamment question de passer en revue l’engagement national six de la RDC dans l’Accord-cadre d’Addis-Abeba portant sur la promotion de la réconciliation nationale, la démocratie et la tolérance.
Selon un des ses collègues experts qui a requis l’anonymat, Denis Kadima n’avait pas bénéficié de faveurs de la Présidence de la République et seule son expertise a prévalu pour son recrutement, tout comme pour d’autres.
JPK