LES CONGOLAIS S’ADRESSENT A LEURS DIRIGEANTS
Les opinions émises sur cette rubrique n’engagent que leurs auteurs.
La première faculté de médecine à fermer en République Démocratique du Congo est celle de l’Université des Sciences et des Technologies (USTL) de Lodja, au Sankuru.
Les cours sont assurés par des « médecins généralistes » même non diplômés. La pratique des étudiants, quand elle se fait, c’est dans les hôpitaux toujours tenus par ces généralistes.
En fait, ici, on forme pour tuer, conduire à la mort, et non pour guérir, redonner la vie. C’est de l’amateurisme à l’état pur.
Les professeurs et les spécialistes refusent systématiquement de venir y donner un coup de main, à cause des problèmes de gouvernance.
Le jour où l’IGF descendra sur place, les membres du Comité de gestion de cette institution ne pourront pas échapper à la prison pour délicatesse de gestion.
Au moment où nous écrivons, trois promotions de médecins sont sans diplômes et sans numéros d’ordre.
Pourtant, les pauvres ont déjà payé tout ce qui leur était demandé. Où est allé cet argent ?
Pour nous, trois solutions sont possibles :
Solutions:
1. Fermer la faculté et orienter les étudiants à l’Université Notre-Dame de Tshumbe (UNITSHU) à Tshumbe;
- Obtenir la mise en place d’un autre comité de gestion, celui-ci ayant déjà assez montré ses limites et constitue un véritable frein à la bonne marche de l’université en général et de la faculté de médecine en particulier;
- Diligenter un audit financier et dégager les responsabilités.
Un étudiant congolais consciencieux