Après plusieurs déclarations dans la presse, le Ministre d’État à la Justice, Alexis Thambwe a finalement signé l’arrêté portant libération conditionnelle de l’opposant Eugène Diomi Ndongala. Daté de 20 mars 2019, ce document qui a fruité sur les réseaux sociaux contient une longue liste de restrictions faites au Président de la démocratie Chrétienne.
Il s’agit entre autres, de l’interdiction de se livrer à des déclarations et activités politiques de nature à perturber l’ordre public et le fonctionnement des institutions; interdiction de sortir du territoire national sans l’autorisation préalable du Procureur Général de la République près la Cour de cassation ou encore l’interdiction de se trouver dans un périmètre de 500 mètres d’une école des filles pendant les heures des cours.
Arrêté en avril 2012 et condamné pour dix ans de prison ferme dans une affaire de viol sur deux mineures, Eugène Diomi Ndongala faisait partie de prisonniers politiques considérés comme emblématiques.
Sa libération avait plusieurs fois été réclamée tant par l’opposition que la communauté internationale sous la présidence de Joseph Kabila.
C’est finalement le successeur de ce dernier, Felix Tshisekedi qui a donné des instructions au Ministre d’État à la justice pour sa mise en liberté.
Il devra en principe recouvrer sa liberté dans vingt quatre heures.
Voici ledit Arrêté.
ALT.