C’est une bataille arrangée autour de la désignation du Porte-parole de l’opposition entre les pro Moïse Katumbi, les pro Fayulu et les pro Bemba. Alors que les derniers semblent se montrent un peu discrets, les deux premiers multiplient des invectives dans la presse. La dernière en date est à mettre à l’actif du groupe parlementaire MS-G7.
Dans un communiqué de presse daté de ce 18 octobre 2019, ce groupe parlementaire a réagi à la déclaration de la Dynamique pour la Vérité des Urnes(DVU), une structure pro Fayulu qui estime que réclamer le poste de Porte-parole de l’opposition revient à légitimer le pouvoir de Félix Tshisekedi.
A neufs points, les députés nationaux du MS et du G7 ont démonté les arguments de la DVU et prouvé le bienfondé de leur démarche qui du reste, est constitutionnelle.
En effet, ils ont d’abord pris le soin de souligner que l’existence et la désignation du Porte-parole de l’opposition procèdent du proscrit légal et non de la volonté d’un individu ou d’un groupe d’individus.
Ensuite, ils ont signalé que leur groupe parlementaire de l’opposition politique constitué conformément aux articles 22 du Règlement Intérieur de l’Assemblée nationale, 2 et 3 de la loi portant statut de l’opposition.
De ce fait, ils estiment que leur groupe parlementaire a le droit et le devoir de saisir les Présidents de deux chambres du parlement pour la convocation des députés nationaux et sénateurs de l’opposition aux fins de la désignation de leur porte-parole.
« La DVU, association, informelle et sans statut légal, ne reconnait pas l’existence d’une opposition légale au motif que les résultats des élections du 30 décembre 2018 proclamés par la CENI n’ont pas été conformes à la vérité des urnes. C’est son droit. Toutefois, elle doit être cohérente avec elle-même et admettre qu’elle n’est pas concernée par la désignation du Porte-parole de cette opposition», fait observer le Groupe parlementaire MS-G7.
Et comme pour prouver l’inutilité du refus de pro Fayulu de voir l’opposition se choisir un Porte-parole, les élus nationaux du MS et du G7 les appellent à être cohérente avec eux-mêmes en demandant à leurs élus de ne pas siéger au parlement.
« Le groupe parlementaire MS-G7 ne permettra à personne de réussir une telle entreprise ni de lui nier le droit de prendre au sein de l’Assemblée nationale toute initiative qu’elle estime nécessaire pour le renforcement de l’opposition politique et le triomphe des idéaux pour lesquels elle se bat», ont-ils martelé dans leur communiqué.
Ce, après avoir affirmé que Lamuka, quoique dénonçant le non respect de la vérité des urnes, n’a jamais nié l’évidence de l’existence des institutions ni demandé à ses élus de se retirer des assemblées délibérantes.
ALT.