
Le consortium belgo-luxembourgeois chargé de l’observation des activités du volcan Nyirangongo après sa dernière éruption et d’autres activités naturelles a enregistré 71 tremblements de terre, mardi 1er juin 2021.
Estimant que le danger n’est pas écarté, les scientifiques ont noté que la plupart de ces tremblements de terre n’a pas été ressentie par la population.
GeoRiskA/AfricaMuseum et le Centre Européen de Géodynamique et de Sismologie/Musée National d’Histoire Naturelle(Luxembourg) du nom dudit consortium, a indiqué dans son rapport journalier, que « bien qu’il y ait toujours des tremblements de terre enregistrés, leur énergie est globalement plus faible ». Une activité de tremblements de terre a été « pour la plupart non ressentie » et elle «se manifeste vers le Sud, sous le lac Kivu ».
Alors que le réseau GPS continue à indiquer une diminution des vitesses de déplacement mesurées aux stations, les scientifiques ont noté une légère baisse de la sismicité par rapport au 31 mai dernier.
« L’impossibilité physique d’installer des stations sismiques ou GPS dans le lac ne permet pas de détecter précisément une éventuelle remontée du magma sous le lac. Cette diminution d’énergie relâchée par les tremblements de terre, ainsi que dans les vitesses GPS, ne peut pas encore être interprétée comme indiquant la cessation de l’activité volcanique. Lors des phases d’activité volcanique, des périodes de plus forte activité alternent souvent avec des phases de plus faible activité », a expliqué GeoRiskA.
C’est dire que le risque d’une catastrophe naturelle plus grave n’est toujours pas totalement écarté. La prudence doit donc être de mise.
ALT.