Une rumeur faisant état des prétendues escarmouches verbales entre le Vice-ministre des Affaires étrangères, Samy Adubango et le Directeur de Cabinet adjoint en charge de l’administration du Vice-premier ministre Christophe Lutundula, s’est répandue comme un nouveau variant de Covid-19, ce mardi 17 août sur les réseaux sociaux. Selon ces rumeurs relayées textuellement, à une virgule près, par certains médias essentiellement en ligne, les faits auraient eu lieu samedi dernier au cours d’une réunion tenue au cabinet.
Après avoir interrogé plusieurs sources dont de proches du Vice-ministre Samy Adubango, alternance.cd a mis la main sur une mine d’informations qui prouvent noir sur blanc qu’il s’agit d’une cabale qui vise à ternir l’image et la réputation de Christophe Lutundula.
Un directeur de l’Administration des Affaires étrangères, qui affirme être au parfum de ce qui se passe dans ce Cabinet ministériel affirme avec regret et inquiétude que c’est plutôt le Directeur de Cabinet adjoint du VPM des Affaires étrangères, Bernard Mpetshi Woto qui est victime de l’intolérance du Vice-ministre des Affaires étrangères.
Ce directeur qui a recquis l’anonymat démonte une après une toutes les contrevérités distillées dans la presse dans le but de nuire à Christophe Lutundula.
D’abord, il signale que la séance de travail prétendument présentée comme celle au cours de laquelle se serait déroulé l’incident a eu lieu le vendredi dernier et non le samedi et que le rapport a été fait sur ce qui s’est passé par l’Ambassadeur Ileka, Directeur de Cabinet du Vice-premier ministre des Affaires étrangères.
« Il n’y a jamais eu agression car vendredi et samedi derniers, le Vice-ministre ne s’est pas plaint auprès de son titulaire qui était présent dans son bureau au moment où l’incident était supposé se dérouler », martèle notre source.
Comme lui, un autre Directeur aux Affaires étrangères se veut affirmatif sur le fait qu’il s’agit d’un acharnement du Vice-ministre contre ce collaborateur du Vice-premier ministre qu’il voudrait écarter du cercler restreint de ce dernier en vue de l’affaiblir pour des raisons inavouées.
« Le fonds du problème est que le Vice-ministre croit que c’est le Dircaba Mpetshi qui serait à l’origine des remarques sur le plan professionnel que le VPM lui aurait faites et le refus de Lutundula d’accéder à ses prétentions de désigner un Dircaba et 6 conseillers de son obédience », révèle-t-il.
Signe que c’est la tête du chef de la diplomatie congolaise qui est visée, les auteurs de la dépêche distribuée cette après-midi à la presse ont profité de son absence au pays pour créer un tel buzz.
Question : quelles sortes de coups le Vice-ministre aurait-il reçus pour se rendre compte qu’il a été agressé par le Directeur de Cabinet adjoint de son titulaire trois jours après le jour de la prétendue agression? A la presse pro Adubango de répondre.
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