Le prix de la course sur un taxi-moto a presque doublé a Beni, dans la province du Nord-Kivu. C’est l’une des conséquences de la hausse vertigineuse du prix du carburant constatée depuis le samedi 22 janvier dernier.
Un litre d’essence se vend à 3 000 FC à la pombe et 3 500 voire 4 000 chez les détaillants revendeurs dits Kadhafi.
Ce mardi 25 janvier, dans les rues de Butembo, il y avait plus de piétons que d’habitude. Les conducteurs de mototaxis, accablés par la hausse du carburant, ont été obligés de revoir le prix de la course.
« La course, nous l’avons revue à la hausse à cause du prix du carburant. Le litre de carburant est devenu trop coûteux, 3 300 FC ou 3 500 FC. Ce qui est regrettable, lorsque vous demandez au client de vous faire 1000 FC pour une course de Munzambayi jusqu’au centre-ville. Il en fait un problème », déplore un taximan.
Un autre conducteur de moto note que « les gens n’empruntent plus les taxi-motos, souhaitant faire les pieds ».
Un piéton a lancé un cri de détresse en ces termes: « Je suis obligé de faire le pied parce que le prix d’une course en taxi est devenu trop cher, du centre-ville jusqu’à Vutsundo on me demande 2 500 FC. Avec ça je trouve mieux de marcher. Il faut qu’ils essaient de régulariser un prix profitable à tout le monde ».
Contacté par rapport à cette pénurie, le Chef de bureau urbain de l’économie nationale rejette la responsabilité à l’Association des Importateurs des Produits Pétroliers, (APILU).
Il appelle au respect au respect de la structure des prix de carburant fixée par le ministre de l’économie nationale.
Ce dernier a procédé le week-end dernier à la signature des Arrêtés portant fixation du prix des Produits Pétroliers.
A cet effet les prix des carburants à la pompe sont fixés pour la Zone Est à 2450 CDF pour le litre d’essence et 2400 FC pour ce qui est du Gas Oil
Frank Way