Après avoir beaucoup encaissé, le Ministre d’Etat, Ministre de la décentralisation a finalement décidé de livrer sa version des faits sur l’installation controversée du bourgmestre de la commune rurale de Minembwe. Dans une interview accordée à nos confrères d’Actualité.cd ce mardi 13 octobre, Azarias Ruberwa a s’est dit victime de mensonges sur cette affaire.
C’est l’imbroglio total en République Démocratique du Congo autour de l’installation du bourgmestre de Minembwe. Après le Chef de l’Etat qui a déclaré n’avoir pas été mis au cours de cette installation, c’est autour du Ministre d’Etat en charge de la décentralisation de clamer haut et fort qu’il n’en était pour rien.
Présenté comme ayant été à la manœuvre et sur le terrain, Azarias Ruberwa révèle que « la décision a été prise au Conseil des ministres » pour que lui et son collègue de la défense se rendent sur place à Minembwe. « On me l’a attribué de façon extrêmement abusive et mensongère. Nous sommes à Minembwe avec le ministre de la défense, le Chef de l’Armée et bien d’autres officiers et dix députés nationaux, le gouverneur du Sud-Kivu et le ministre provincial de l’intérieur. Nous tenons des réunions sur le plan de la sécurité, le bourgmestre de Minembwe fonctionne comme bourgmestre depuis environ deux ans. Normalement, il a été notifié par le gouverneur après sa nomination en mai », a-t-il expliqué.
Principale zone d’ombre dans sa démarche, il n’a pas pris le soin de préciser si cette résolution figure dans le compte-rendu dudit conseil des ministres ou non. Qu’à cela ne tienne, le Ministre de la décentralisation affirme que ce sont les autorités provinciales du Sud-Kivu qui ont décidé d’installer ce bourgmestre. « Au cours de ce séjour, la société civile, la population et des officiers ont posé une question: pourquoi on a installé le maire de la ville d’Uvira, Baraka et Kamituga, mais que le bourgmestre de Minembwe notifié au moment n’était toujours pas installé, une formalité administrative qui n’a pas une grande importance même dans la loi, c’est plutôt psychologique (…) », a précisé Azarias Ruberwa.
ALT.
