Les nouveaux sénateurs vont bientôt prendre le chemin du Palais du peuple pour commencer les travaux. Suspendue à cause des allégations de fraude et de corruption, l’installation du nouveau Sénat aura lieu dans les prochains jours.
S’inspirant du pré-rapport des enquêtes ouvertes par président de la Cour de Cassation, le Président de la République a annulé la mesure portant suspension de l’installation des sénateurs.
C’est sur les antennes de la Radio-téléivision nationale congolaise (RTNC) hier, jeudi 28 mars, dans la soirée que la nouvelle a été livrée au public.
C’est à travers un message signé par son directeur de cabinet, Vital Kamerhe, que le Chef de l’État, Félix Antoine Tshisekedi a décidé de lever la suspension de l’installation du nouveau Sénat.
En effet, c’est depuis le 18 mars 2019 que la réunion interinstitutionnelle avait levé l’option de suspendre l’installation du Sénat et l’organisation des élections des gouverneurs, suite aux allégations de fraude.
Ce, après les manifestations organisées par les combattants de l’UDPS contre leurs députés provinciaux qu’ils accusent d’avoir été corrompus pour n’avoir pas élu les sénateurs du parti présidentiel.
C’est notamment à Kinshasa où la formation politique de Félix Tshisekedi n’a enregistré aucun sénateur alors qu’elle dispose de douze députés provinciaux.
Par ailleurs, le chef de l’Etat a appelé les habitants des territoires de Beni, Butembo (Nord-Kivu) et de Yumbi (Maï-Ndombe) à répondre massivement ce 31 mars aux opérations de vote des députés nationaux, programmées par la Commission électorale nationale indépendante (CENI).
Son Dircab a tenu à rassuré dans ce communiqué que toutes les dispositions sécuritaires et sanitaires ont été prises pour une bonne tenue des législatives nationales et provinciales.
Les élections dans ces trois territoires du pays n’ont pas été organisées le 31 décembre 2018 à cause des contraintes sanitaires et sécuritaires.
A Beni, outre l’insécurité, l’épidémie d’Ebola qui y sévit toujours a été évoquée par la CENI pour justifier le report des élections du 30 décembre dernier.
Les électeurs de ces circonscriptions vont élire quinze députés nationaux qui devront compléter le total de 500 élus nationaux de la chambre basse du parlement.
ALT.