Des organisations de la société civile œuvrant dans le secteur énergétique s’opposent au projet d’Inga 3. Elles estiment que le coût élevé de ce chantier risque d’occasionner le surendettement de la République Démocratique du Congo.
C’est à l’issu d’un atelier de travail organisé le mardi 26 mars 2019 à Kinshasa qu’elles ont exprimé cette position et exiger l’actualisation de la politique énergétique
A cette occasion, les organisations de la civile qui œuvrent dans le domaine de l’énergie ont élaboré une feuille de route pour la mise en place d’une plateforme régionale des organisations de la Société civile dans le secteur de l’énergie.
Réagissant au programme d’urgence de 100 premiers jours du Président de la République en ce qui concerne le secteur de l’énergie, elles ont salué son vœu d’atteindre le taux de 50 % d’accès des populations congolaises à l’énergie dans une décennie.
Ces organisations de la société civile réclament la consolidation de la loi sur l’électricité. A cet effet, elles encouragent le Chef de l’Etat à promouvoir les différentes sources d’énergies renouvelables disponibles dans le pays.
Aussi, elles lui demandent de consolider le partenariat entre la Société civile et le Gouvernement dans la mise en œuvre de son programme énergétique.
Par ailleurs, ces structures décrient le manque de transparence dans la gestion du projet Inga 3 et le non-respect du principe du consentement libre informé au préalable des communautés locales, et la non-clarification des questions fiscales du projet.
Aux grands maux les grands remèdes, elles ont proposé au gouvernement l’actualisation de la politique énergétique nationale en RDC et l’élaboration d’une loi spécifique sur les énergies renouvelables sans négliger les potentialités et spécificités de chaque province dans le développement des projets alternatifs.
En outre, elles ont mis un accent particulier sur les projets d’électrification des milieux ruraux et périurbains.
LPA