Home Politique Nomination des mandataires publics: Félix Tshisekedi inflige un sale coup au rajeunissement de la classe politique

Nomination des mandataires publics: Félix Tshisekedi inflige un sale coup au rajeunissement de la classe politique

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Les jeunes  congolais doivent encore attendre pour prendre la relève de leurs aînés dans la gestion des Affaires de l’État. Les nominations effectuées dans les entreprises publiques le 10 juin 2020 par le Président de la République, Félix Tshisekedi Tshilombo ont en tout cas penché pour le maintient des personnalités qui ont dirigé le pays au cours de trois dernières décennies et même plus. Le rajeunissement de la classe politique congolaise est-il donc enterré ? Éléments de réponse.

« Nous allons rajeunir la classe politique et l’Administration publique. Il nous faut du sang neuf. Il nous faut de nouvelles compétences». Vous devez être nombreux à avoir entendu ce type de discours dans des réunions politiques, des émissions ou sur des forums de discussion.

Le renouvellement de la classe politique est devenu ces dernières années le rêve de plus d’un congolais. Il aurait pu se réaliser l’année dernière avec la nomination des membres du gouvernement de la République. Un raté. Il aurait pu se réaliser le 10 juin 2020 au moment de la nomination des mandataires publics. Hélas, le Chef de l’État fait plus confiance aux vieux qu’aux jeunes. En témoigne la part réservée aux figures connues de la scène politique dans les nominations qu’il a effectuées dans les entreprises publiques.

Le ras-le-bol de la jeunesse

En effet, qu’ils soient du FCC ou du CACH, les heureux promus ont en majorité plus de 50 ans d’âges et trainent une longue expérience dans la gestion des Affaires de l’État. Ce qui n’est pas très mal sauf que dans un État où une grande partie de plus des 90 millions de la population est composée des moins de 35 ans, le rajeunissement des institutions est devenue une urgence.

Ainsi, ce sont presque les mêmes figures ou presque qui vont diriger les entreprises publiques. Parmi elles, Lambert Mende, ancien porte-parole du Gouvernement sous Joseph Kabila, José Makila Sumanda, triplement élu Député provincial, député national et Sénateur après avoir été gouverneur et plusieurs fois ministre ; Laurent Butumona etc.
Ben Bryant, activiste d’un mouvement citoyen, ne cache pas sa déception. «Après les nominations de ce soir, je peux vous assurer que le changement tant souhaité est encore très loin de nous», regrette-t-il.
Comme lui, de nombreux autres jeunes congolais ont du mal à digérer leur mise à l’écart dans la répartition des responsabilités dans la gestion de l’État.
Certains d’entre eux, à l’instar de Freddy Marcel Bononga, activiste d’un mouvement citoyen, «le pays n’est pas toujours libéré» et qu’ «il faut une révolution».

RD44

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