Dans un communiqué publié ce lundi 22 avril 2024, le secrétaire général de l’Union pour la démocratie et le progrès social (UDPS), Augustin Kabuya, annonce la convocation des députés nationaux de l’Union sacrée pour l’élection primaire portant désignation du candidat unique de la majorité parlementaire au poste de président de l’Assemblée nationale. Cette élection suscite des inquiétudes sur l’unité au sein de la famille politique du chef de l’État.
«À cet effet, le présidium de l'Union sacrée de la nation me charge, comme responsable de la première force politique de la coalition majoritaire, d'inviter les députés nationaux membres de la majorité pour l'élection primaire en vue de la désignation d'un seul candidat au poste de président de l'Assemblée nationale », peut-on lire dans ce communiqué.
Pour ces primaires prévues mardi 23 avril 2024 au Palais du peuple, le présidium de l’Union sacrée invite les députés nationaux à départager les trois prétendants, à savoir Modeste Bahati Lukwebo, Vital Kamerhe Lwa Kanyingini et Christophe Mboso N’Kodia.
Une certaine opinion estime que ces primaires ne sont pas de nature à consolider la confiance au sein de l’Union sacrée. Ceux qui sont de cet avis soutiennent que comme il a nommé la première ministre, Judith Suminwa Tuluka, sans demander l’avis des sociétaires de son camp politique, le chef de l’État devait continuer dans cette logique en désignant le candidat au poste de président de l’Assemblée nationale.
"L'UDPS a obtenu logiquement la primature parce qu'elle est la première force politique de la majorité parlementaire. Ceci s'appliquant à cela, il aurait été préférable que le président de la République accorde la présidence de l'Assemblée nationale à la deuxième ou troisième force politique de la majorité. Ce ne serait que justice", fait remarquer un analyste politique.
Junior Lomanga
