On le savait talentueux depuis ses débuts dans la musique. Mais avec son nouvel album « Tout simplement moi, mi-ange, mi-démon », Héritier Watanabe confirme qu’il est un artiste multi casquette.
Ce chanteur de charme qui a conquis les cœurs des amoureux de la Rumba n’a pas eu besoin de laisser pousser ses cheveux ou de se rendre au Jamaïque pour séduire les amoureux du Reggae. Il suffit à ces derniers de suivre sa chanson « l’alchimiste » pour se rendre compte que le genre musical devenu mondialement connu dans les années 1970, dans le sillage du succès de Bob Marley a de l’avenir en Afrique.
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Après le premier volume de son nouvel album sous-titré « Mi-ange » sorti en janvier dernier, l’ancien sociétaire de Wenge Musica Maison Mère a largué, le 26 février 2021, le deuxième volume sous-titré « Mi- Démon ».
Dans la deuxième moitié de son album, Héritier Watanabe fait la « différence », en évitant « l’envoutement » en vue de donner de l’ « amour véritable » à ses fans. Parmi ces fans, il faut dorénavant compter les inconditionnels du reggae. Pour les séduire, celui que l’on appelle La Pulga s’est mis dans la peau d’ « alchimiste ».
Ces recettes associées à son talent et à son intelligence ont produit une chanson reggae, interprétée en Lingala, entrecoupée de dédicaces, « Mabanga ». Toutefois, cette reggae version Wata aborde le thème de l’amour comme la plupart de chansons de l’auteur de la « Confession intime ».
Il s’agit donc d’une autre version de la musique des opprimés intimement liée au mouvement rastafari dont Abidjan, capitale de la Côte d’Ivoire et Bamako, capitale malienne font figure de centres névralgiques sur le continent africain. Cet opus confirme qu’Héritier Watanabe fait effectivement de la « musique intelligente ».
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