Après la série de scandales sexuels qui ont éclaboussé des hommes d’églises congolais l’année dernière, place dorénavant aux insultes entre eux. Deux des musiciens gospels et pasteurs les plus en vue en République Démocratique du Congo, à savoir, Moïse Mbiye de l’Eglise Cité Béthel et Mike Kalambay se renvoient de piques comme des hommes de la rue depuis le weekend dernier.
Si le premier a utilisé la chair de l’église dont il a hérité le trône de son défunt père, le regretté Pasteur Mbiye, pour régler de compte à son ami et collègue de longue date, le dernier s’est servi de réseaux sociaux pour exprimer sa colère.
Malheureusement, et c’est triste de le constater, ils n’ont pas tenu compte du principe biblique qui stipule que, Dieu est celui qui juge et qu’Il abaisse l’un, et il élève l’autre( Psaumes 75:7).
Moïse Mbiye et Mike Kalambay : Deux « chrétiens » du temps de la fin
Le public a pris connaissance de la crise entre les deux hommes à travers une prédication du Pasteur Mbiye, qui a fustigé les antivaleurs qui caractériseraient selon lui, le concours de gospel Maajabu parrainé par Mike Kalambay qui en est l’ambassadeur.
Ainsi, dans un langage ordurier et indigne d’un pasteur, il a menacé de balancer des audios compromettants, attestant d’après lui, un complot le visant.
«Je l’ai personnellement appelé. J’ai tous ses enregistrements. il était entrain de demander à une femme de se lever et faire un scandal contre moi. Comme je suis un garçon de Matete, je l’ai appelé directement. Mais quand il prêche, tu as l’impression que quand le ciel va s’ouvrir, celui qui entrera le premier. Tu as l’impression que celui la sentinelle du ciel. Toute sa vie c’est de comploter. Je veux que le monde entier sache qui il est », a notamment déclaré Moïse Mbiye, lors d’une prédication largement partagée dans les réseaux sociaux.
Il a ajouté d’autres paroles que alternance.cd a décidé de ne pas publier au nom de la moralité, qui semble manquer à ce pasteur.
Le même samedi 12 mars, le musicien gospel et pasteur Mike Kalambay a publié sur son compte Instagram, une photo expressive de lui, le dos tourné vers l’objectif de l’appareil dont la légende ne cache pas qu’il répondait à un détracteur.
« Reste dans mon dos où tu es, mais écoute ça : même quand la méchanceté te caractérise au point de faire ta nature, ne fais pas du mal à ces deux catégories des personnes : 1. La personne qui ne t’a rien fait, 2. La personne qui t’a fait du bien ».
Comme si ce message n’était pas suffisant, le bureau du chanteur Pasteur dont l’ex épouse a récemment fait scandale avec des sextapes est revenue à la charge avec une mise au point sévère:
« C’est la deuxième provocation publique, devant tout le monde et nous pensons que c’est la dernière. La troisième engendrera des poursuites judiciaires car trop c’est trop ».
Constat : les deux pasteurs et chanteurs formés à l’église Cité Béthel et qui ont évolué au sein de l’orchestre « Narcisse de Saron » ont totalement oublié la notion du pardon. Heureusement que les adeptes de ces deux pasteurs apparemment envoûtés par le démon de la dispute diront que « ne jugez point ».
Ce qui confirme la prophétie de la Bible selon laquelle, aux derniers jours ou au temps de la fin, « les hommes seront égoïstes, amis de l’argent, fanfarons, hautains, blasphémateurs,…ingrats, irréligieux » (2 Timothée 3: 1-4).
Entre temps, Werra Son, JB Mpiana, Didier Masela, Alain Makaba et d’autres pionniers du clan Wenge Musica 4×4 tout terrain, connus pour être des musiciens mondains, mieux païens, se sont réconciliés.
Réunis fin février dernier à Paris, à l’initiative du producteur Amadou Diaby, ils ont pris l’engagement de se retrouver en avril prochain au Cap-Vert pour l’enregistrement d’un morceau avant de faire revivre, quelques semaines plus tard, au stade des Martyrs de Kinshasa, les beaux moments de leur époque mémorable des années 90.
Jean Pérou Kabouira