Injures publiques, menaces de mort et imputations dommageables sont entre autres motifs qui ont poussé le Procureur général près la Cour de cassation à solliciter de l’Assemblée nationale l’autorisation des poursuites contre le député national Daniel Safu. A suivre les propos tenus par le président de la chambre basse du parlement et certains députés nationaux à la plénière du mardi 8 novembre 2022, ça sent mal, très mal pour l’élu de Mont-Amba.
La plénière a résolu de mettre en place une Commission spéciale pour entendre cet ancien journaliste au langage ordurier, afin de décider éventuellement de le mettre à la disposition du Parquet général près la Cour de cassation pour des poursuites judiciaires.
On apprend que Daniel Safu est visé par une plainte du ministre des Affaires foncières, Sakombi Molendo, pour imputations dommageables, faux bruits ainsi que pour violence et outrage envers un membre du gouvernement.
Un incorrigible récidiviste
Alors qu’il risque gros, il a aggravé son dossier, en insultant publiquement un citoyen et en proférant des menaces de mort à son égard.
Une vidéo de ses invectives dignes d’un homme de la rue est devenue le choux gras des internautes sur les réseaux depuis lundi soir.
Mais ce n’est pas tout car, l’élu de Mont-Amba a menacé, au mois d’octobre dernier, d’abattre le journaliste Achille Kadima. Un enregistrement de ses menaces de mort visant le patron du journal Africa News a circulé sur les réseaux sociaux comme une épidémie.
Face à ces dérapages à répétition d’un repris de justice(Safu a été condamné à deux ans de prison en 2015 pour outrage au chef de l’Etat et imputations dommageables à l’égard de trois personnalités dont l’actuel ministre des Droits humains), le président de l’Assemblée nationale a tranché, qu’il faut réagir en conséquence.
« Chers collègues, nous avons le devoir sacré et l’obligation d’honorer l’Assemblée nationale et surtout ceux qui nous ont élus. Le spectacle que le député Safu a montré hier en singlet est un scandale. La vidéo circule dans les réseaux sociaux. Nous devons en tirer les conclusions », a déclaré Christophe Mboso.
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