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Répression des marches organisées par le CLC: Aux morts s’associent des disparus

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L’union pour la Démocratie et le Progrès Social(UDPS) a participé activement aux marches pacifiques organisées par le Comité Laïc de Coordination (CLC), une structure reconnue par l’Eglise Catholique de la RDC fin 2017 et au mois de février 2018. Si les autorités ont donné des bilans de morts de ces marches qui ont été organisées pour exiger la mise en œuvre intégrale de toutes les dispositions pertinentes de l’Accord du 31 décembre 2016 dans son volet décrispation politique, le nombre de disparus n’a jamais été connus.

Conséquences: de nombreuses familles cherchent désespérément leurs proches qui ne sont jamais rentrés à la maison.

Mimi zazi(photo), l’une des chargées  de publicité de l’UDPS et certains de ses camarades combattants(NDLR, surnom de militants de l’UDPS) entre autres, Nzunzi Clément, Kasonga Mule Grégoire, Mambweni Christine, Jerry Ntangu, Kalala Muana, Alain Ngona font partie de ces oubliés de la répression du 25 février dernier.

En effet, il est de notoriété publique que compte tenu de l’engagement des combattants et cadres du premier parti de l’opposition à marquer de leur présence à chaque marche pacifique convoquée par le CLC, ils étaient devenus une cible de la part des forces de sécurité massivement déployés par le pouvoir de Kinshasa.

Selon certains rescapés de ces répressions qui ont requis l’anonymat, Mimi Zazi a été arrêtée et gardée dans un dépôt alors que ses collègues auraient été conduits à une destination inconnue.
« C’est grâce à la complicité de militaires assurant la sécurité de ce lieu de détention clandestin de Kinshasa que Mimi Zazi et ses collègues de l’UDPS ont réussi à s’échapper » ; raconte un d’entre eux.
Depuis lors, Mimi Zazi est toujours recherché par les services de renseignement militaire qui l’accuse d’appartenir à un mouvement insurrectionnel visant à renverser le régime de Joseph Kabila en complicité avec Moise Katumbi.
C’est en tout cas ce qu’a affirmé un membre de sa famille à la presse le weekend dernier.

A l’en croire, des hommes identifiés comme des agents de services de renseignement seraient venus à plusieurs reprises à leur domicile nuitamment pour la chercher.
Par conséquent, la responsable en charge de Publicité de l’UDPS a jugé bon de vivre en clandestinité car, craignant par sa vie.

Répression barbare

Le déclenchement des manifestations pacifiques organisées par le CLC depuis le 31 décembre 2017 jusqu’à cette marche du 25 février 2018, la police nationale Congolaise (PNC) au service du gouvernement de la RDC a tiré des balles réelles sur les manifestants.

Ce qui a occasionné la mort des manifestants comme Rossy Mukendi Tshimanga , activiste pro-démocratie, tué à Lemba et l’aspirante Thérèse Kapangala à Kintambo dans l’enceinte de la paroisse St François.

Les marches pacifiques organisées par le Comité Laïc de Coordination (CLC), pour exiger l’alternance politique par l’application intégrale de toutes les dispositions de l’Accord du 31 décembre 2016 ont été réprimées dans le sang à chaque sortie. Il faut signaler également plusieurs cas d’arrestation arbitraire

JPK

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