Après avoir fini sa course sur la terre des humains le 25 juin dernier en Afrique du Sud, Eugénie Tshika Wa Mulumba, tante paternelle du Président de la République Félix Tshisekedi Tshilombo, a été conduite à sa dernière demeure, ce mercredi 7 juillet 2021.
Elle repose désormais au cimetière « chemins du paradis » à Kinshasa. Le chef de la Maison civile du Chef de l’État, Docteur Bruno Miteyo Nyenge, a salué, dans son oraison funèbre, la foi et la confiance qu’avait l’illustre disparue en la puissance infinie du Seigneur et son engagement politique aux côtés d’Etienne Tshisekedi.
Le chef de la maison civile du Chef de l’État ne garde que de bons souvenirs de maman Eugénie Tshika Wa Mulumba. Bien que meurtri comme l’ensemble de la famille présidentielle, il trouve une explication aux morts que l’on a enregistrés ces quatre dernières années dans la famille biologique de Félix Tshisekedi Tshilombo.
« La mort de Maman Eugénie Tshika Wa Mulumba m’a rappelé tous ses proches décédés au cours de ces quatre dernières années : son frère Dr Étienne Tshisekedi wa Mulumba, décédé le 1er février 2017 à Bruxelles; son frère S.E.Mgr Gérard Mulumba, décédé le 15 avril 2020 à Kinshasa ; son autre frère, Professeur Gabriel Lusanga Wa Mulumba décédé le 05 juin 2020 et enfin son époux Monsieur Sylvain Kabuya Mulamba Ditana, décédé le 20 août 2020. Vous conviendrez avec moi que, pour une famille, il s’agit là d’une succession d’épreuves assez dures à porter. Mais, quand on lit l’histoire avec les yeux de la foi, ces départs sont comme la retraite d’une génération qui a mené le bon combat et qui s’en va dans la paix, sûre d’avoir passé le flambeau de la démocratie et du progrès social à une autre génération consciente de ses responsabilités et à la hauteur de la tâche », a-t-il expliqué, tout ému.
Trois vertus exemplaires en politique
S’adressant au Président de la République, Dr Miteyo a déclaré que « tous ces morts ne sont pas entrés dans un monde éloigné du nôtre » mais qu’«ils sont entrés dans le monde invisible qui permet aux bonnes personnes de nous être plus présentes et plus utiles que dans le monde visible, malgré nos illusions ».
Parlant de l’action politique de maman Eugénie Tshika Wa Mulumba, le chef de la maison civile du Chef de l’État a cité trois grandes vertus exemplaires. Il s’agit du courage d’assumer et de partager le combat de son frère, Étienne Tshisekedi wa Mulumba; la détermination dont elle a fait montre comme députée nationale de Kabeya-Kamwanga et la simplicité avec laquelle elle a vécu sa proximité familiale, d’abord avec son frère Dr Étienne Tshisekedi et ensuite avec son neveu Félix Tshisekedi Tshilombo devenu Président de la République. « Alors que l’on sait la folie des grandeurs qu’une telle proximité peut provoquer, elle a été cette femme effacée qui n’a jamais exigé un traitement particulier. Car, pour elle, la politique n’est pas un commerce dans lequel l’on investit sa vie pour en tirer des dividendes en termes de privilèges sociaux et d’avantages matériel privés », a révélé Dr Bruno Miteyo.
Il a ajouté que l’illustre disparue était « une chrétienne catholique simple, convaincue et pratiquante », qui vivait sa foi. « C’est dans sa foi catholique en la résurrection de la chair que nous la pleurons et que nous allons bientôt la porter en terre, convaincus qu’elle est entrée dans la vie éternelle. Nous lui demandons de continuer à veiller sur nous, en particulier sur le Président de la République Félix Tshisekedi Tshilombo afin qu’il soit toujours digne héritier et le continuateur du combat d’Étienne Tshisekedi et de bien d’autres pionniers de la liberté et de la démocratie, pour que la République Démocratique du Congo soit cette grande nation dont toute l’Afrique attend le souffle nécessaire en vue de gagner son combat pour la paix, la prospérité et de le développement», a renchéri le chef de la maison civile du Chef de l’État.
Et d’émettre le vœu que « maman Eugénie Tshika wa Mulumba prie aussi pour la classe politique congolaise, de manière à ce qu’elle soit cette dynamique où, enfin, le politicien congolais se réconcilie avec sa vocation de serviteur généreux du peuple ».
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