Inculquer aux enfants dès leur bas âge les bonnes pratiques pour qu’ils soient des adultes utiles à la société et respectueux des biens publics. C’est l’exercice auquel s’est livré l’inspecteur général des finances, chef de service, Jules Alingete, mercredi 24 avril 2024. Il a reçu une délégation des élèves du complexe scolaire Sacrée cœur de Jésus, en visite dans les locaux de l’Inspection générale des finances (IGF).
Ces élèves venus de la commune de la N’sele où est basée leur école ont échangé avec les responsables de l’IGF sur les avantages de l’implication de toutes les couches sociales de la population congolaise dans la lutte contre la corruption et le détournement des deniers publics. Il leur a été expliqué de manière pédagogique la mission de l’IGF.
Accompagné de son adjoint, l’inspecteur général des finances, chef de service a édifié ces écoliers sur le rôle qu’ils doivent jouer auprès de leurs collègues dont les parents s’illustrent dans les antivaleurs tels que la corruption et le détournement des fonds publics. A travers cette initiative, Jules Alingete entend faire comprendre aux enfants dont les parents sont de délinquants financiers, que ce comportement hypothèque l’avenir de tout un peuple.
« Nous avions été surpris par la visite d’une centaine d’élèves de l’école Sacrée cœur de Jésus de la Nsele, qui sont venus pour visiter l’IGF et s’informer sur les raisons pour lesquelles certains dirigeants qui sont appelés a gérer les affaires publiques volent l’argent de l’Etat. Nous avons échangé avec eux autour de cette question de la lutte contre la corruption et le détournement des deniers publics pour donner les informations et les sensibiliser, pour qu'une fois aux affaires publiques qu’ils évitent les pratiques qui ont ruiné la RDC », a déclaré Jules Alingete au sortir de cette rencontre.
Etant donné que l’IGF est un service de contrôle supérieur de l’Etat dont la mission est de veiller sur l’utilisation convenue des finances publiques, l’inspecteur général, chef de service a insisté sur les dangers que représentent ces anti-valeurs ancrées dans la société congolaise, facteur de développement régressif et présent de manière exponentielle au sein des institutions étatiques congolaises.
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Le manque d’éthique, d’intégrité et de probité morale sont les principales causes des maux dont souffrent les finances publiques.
« Jules Aligente a invité les élèves à mieux comprendre la mission de l’IGF dans leur environnement pour semer la bonne graine dans la jeunesse afin qu'ils intériorisent le respect des fonds et biens publics. Il a renchéri qu'il faut considérer que voler l’argent de l’Etat est une malédiction, la réalité d’aujourd’hui vient du manque de formation des aînés qui ont longtemps dirigé ce pays. Ne reproduisez pas les actions de vos devanciers, l’argent de l’Etat doit être d’utilité publique et non personnelle », rapporte la cellule de communication de l'IGF.
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Soulignant que la lutte contre la corruption n’est pas une guerre que doit mener l’IGF seule, Jules Alingete a fait savoir à ses interlocuteurs que cet organe supérieur de contrôle est accompagné de la Cour des comptes, la Cenarf et l’APLC.
Le gendarme financier a souligné que l’implémentation de la bonne gouvernance ne peut se faire sans l’appui et l’accompagnement des instances judiciaires.
« Il a rappelé que la force de ce service de contrôle de l’Etat vient de la volonté personnelle du président de la République, Félix Antoine Tshisekedi, qui, par patriotisme, a déclenché une véritable chasse aux prédateurs dans le pays et fait de la lutte contre la corruption son leitmotiv », précise la cellule de communication de l'IGF.
Junior Lomanga
