En faillite depuis les années 1990, la Minière de Bakwanga(MIBA) est en phase de relance. Sa dette totale est évaluée entre 450 à 500 millions USD.
Pour permettre à cette société de redevenir le fleuron de l’économie congolaise, le Comité de pilotage et réforme des entreprises publiques (COPIREP) a estimé à 150 millions USD le budget. De cette somme, une enveloppe de 161,7 millions USD est prévue dans la Loi des Finances de l’exercice 2023.
D’après le Premier ministre, Jean-Michel Sama Lukonde, le gouvernement est déterminé à relancer les activités industrielles de cette société et de la rendre une société rentable.
« La vision du Gouvernement pour cette entreprise, comme pour les autres entreprises publiques du secteur minier, c’est d’en faire une nouvelle société industrielle moderne et rentable. Un plan de relance existe à cet effet d’un coût global estimé à 161 725 822 USD, dont 35 315 469 USD pour la première phase. Ce n’est donc pas en injectant 20 ou 50 millions que tous les problèmes de la MIBA seront résolus », a expliqué le chef du gouvernement congolais, le mardi 1er octobre 2022, devant l’Assemblée nationale.
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Il a indiqué qu’il est au courant de la situation générale de la MIBA et des défis à relever.
« En ce qui concerne la relance de la MIBA, a poursuivi Sama Lukonde, je me suis imprégné moi-même de la vétusté de son outil de production lors de mon dernier séjour à Mbuji-Mayi ».
A noter que le capital social de la MIBA est réparti à concurrence de 80 % pour l’Etat congolais et de 20 % pour SIBEKA, société anonyme de droit belge.
Junior Lomanga
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