Home Société Christophe Lutundula:«Le premier acte de l’émancipation des peuples africains est de tuer en eux le complexe du colonisé qui justifie tout par l’impérialisme»

Christophe Lutundula:«Le premier acte de l’émancipation des peuples africains est de tuer en eux le complexe du colonisé qui justifie tout par l’impérialisme»

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Ne pas attendre que le changement vienne des autres mais y travailler, c’est en substance le message qu’a voulu transmettre Christophe Lutundula Apala aux pays et aux peuples d’Afrique.

Dans une tribune  dont une copie est parvenue à la Rédaction d’Alternance.CD, ce cadre de Ensemble pour le Changement et du G7 s’est exprimé dans une toute autre casquette, celle d’un panafricaniste.

Et le moins que l’on puisse dire, c’est qu’il appelle les États africains à assumer courageusement leur destin en s’attaquant aux vrais problèmes auxquels ils sont confrontés.

Il estime que c’est une erreur grave que de considérer les anciennes puissances coloniales comme étant les responsables de tous les maux de l’Afrique.

D’où son appel aux populations de différents États à faire des bons choix lors des élections pour dit-il, «avoir à la tête de tous nos pays, des vrais Mandelas, Nyereres, Lumumbas, Nujomas…et non des nationalistes d’opérette pour qui l’exercice du pouvoir est le stade suprême de la jouissance de la vie dans des pseudos États transformés en chefferies».

En s’inspirant de l’exemple de pays asiatiques, il incite les africains et leurs dirigeants à l’amour du travail. « Et puis, travailler beaucoup et bien comme les asiatiques au lieu de demeurer anesthésiés par des croyances irrationnelles, mythiques et mystiques qui nous avilissent au point d’attendre indéfinitivement des miracles dont on ne sait qui alors que Dieu en qui les africains croient sans faille, a donné à tous tête, yeux, oreilles, bras et pieds pour inventer, voir, entendre, agir et marcher», poursuit Christophe Lutundula.

Ce, après avoir indiqué qu’un peuple qui assume sans se révolter l’injustice et la misère ne doit pas s’en plaindre. « Le Premier acte de l’émancipation des peuples africains est de tuer en eux le complexe du colonisé qui justifie tout par l’impérialisme ou la faute du colonisateur», relève-t-il.

L’intégralité de sa réflexion.

Depuis l’antiquité, les relations entre les nations partout au monde ont toujours été celles d’hégémonisme et de la lutte pour la survie. Aucune nation ne fait des cadeaux à une autre.

C’est une réalité historique implacable qu’on ne change pas par des jérémiades sempiternelles et la diabolisation expiatoire et sans fin des dominateurs, comme pour cacher ses propres faiblesses.

Le tout dépend de la manière dont chaque peuple assume son destin et des leaders qu’il se choisit.

Tant que nous continuons à pleurnicher, à ériger des murs de lamentation et à accepter d’être dirigés par n’importe qui et de n’importe quelle manière au nom d’un certain nationalisme folklorique, rien ne marchera dans nos pays. Nous resterons corvéables à merci.

Un peuple qui n’est pas capable de se révolter face à l’injustice et à la misère, n’a pas le droit de se plaindre. Le premier acte de l’émancipation des peuples africains est de tuer en eux le complexe du colonisé qui justifie tout par l’impérialisme ou la faute du colonisateur.

Ensuite, nous donner des dirigeants dignes, visionnaires et véritablement au service de leurs peuples. Avoir à la tête de tous nos pays, des vrais Mandelas, Nyereres, Lumumbas, Nujomas ….et non des nationalistes d’opérette pour qui l’exercice du pouvoir est le stade suprême de la jouissance de la vie dans des pseudos États transformés en chefferies.

Et puis, travailler beaucoup et bien comme les asiatiques au lieu de demeurer anesthésiés par des croyances irrationnelles, mythiques et mystiques qui nous avilissent au point d’attendre indéfiniment des miracles d’on ne sait qui alors que Dieu en qui les africains croient sans faille, a donné à tous tête, yeux, oreilles, bras et pieds pour inventer, voir, entendre, agir et marcher victorieusement vers le progrès.

Pen’Apala.

 

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