Après avoir suspendu l’ancien Directeur Général de la société des Transports au Congo(Transco), Michel Kirumba, le Vice-premier ministre, Ministre des Transports et Voies de Communication, José Makila veut aller plus loin pour remettre les choses dans l’ordre. Des cadres dont la responsabilité dans les coulages de recettes et d’autres malversations financières a été établie sont tour à tour débarqués, à la grande satisfaction de l’ensemble du personnel.
Les réunions se succèdent au siège de cette société située dans la commune de Masina et à l’immeuble du gouvernement entre les experts du ministère des Transports et la direction générale. Et visiblement, l’autorité de tutelle est déterminée à changer radicalement la gestion pour éviter une faillite prévisible.
Pour ce faire, on apprend que des nombreuses têtes vont tomber à tous les niveaux dans le double objectif de démanteler les réseaux de détournement de recettes et de maitriser les effectifs.
Sont principalement ciblés, les responsables de la Direction technique, de la voirie, les ressources humaines et la direction commerciale.
Ainsi, nos sources renseignent que la semaine dernière, certains cadres et agents dont le Chef du personnel, Jean Bukele auraient été suspendus avec une interdiction de ne plus fouler le nez dans les installations de Transco.
Ce dernier aurait payé les frais de son manque de maitrise des chiffres et des effectifs car apprend-t-on, il aurait sèchement répondu à José Makila qu’il ne connait pas le nombre exact des travailleurs.
Les responsables de la direction commerciale auraient de leur côté été sommés de donner des justifications sur l’utilisation des recettes provenant de la dizaine de bus loués chaque weekend à l’église Chapelle de Vainqueurs tous les dimanches.
A ce propos, il se chuchote que sur 14 bus mis habituellement chaque dimanche à la disposition de cette église située dans la commune de Limete, seuls 4 ou 5 seraient déclarés officiellement et donc, les recettes provenant des 10 autres prendraient une destination inconnue.
Le DG ai Blackson Bongi attendu au tourment
D’autre part, un flou non encore élucidé entourerait la gestion des recettes de samedi et de dimanche, sensées couvrir les frais de fonctionnement.
Autant de points qui font planer l’épée de Damoclès au-dessus de têtes d’anciens collaborateurs de Michel Kirumba.
A l’opposé, l’actuel comité de gestion dirigé par le Directeur Général ai, Blackson Bongi veut redorer le blason en mettant fin aux pratiques décriées par le passé, lesquelles faisaient planer les risques de faillite sur Transco.
Autant dire qu’avec celui qu’ils ont surnommé « Papa Social », les travailleurs sont convaincus que l’heure de la fin du népotisme, clientélisme et coulages de recettes à outrance a sonné dans leur société.
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