Acteur politique et leader d’opinion soucieux du développement de son pays, Henri Mahangu Monga Makambo fait partie des congolais qui critiquent permanemment le régime en place. Cadre de l’Union pour la Nation Congolaise (UNC), il a conçu depuis des années, un plan de développement du district de la Tshangu à Kinshasa. Pour le mettre en œuvre, il a postulé aux législatives nationales dans cette partie de la capitale congolaise et peaufine actuellement des stratégies pour se faire élire le 23 décembre prochain.
Entre le leadership d’opinion et la politique, il n’y a qu’un pas. C’est en tout cas ce que l’on peut déduire du parcours de ce quinquagénaire.
Né à Tshangu où il a fait toutes ses études primaires et secondaires notamment à l’EP II Kamina au quartier 1 N’djili, dans la première promotion des humanités Techniques à l’Institut technique Franco-zaïroise de Masina et à Bonsomi Ndjili, il n’a jamais oublié les difficultés des habitants de ce coin.
Pour tenter d’y remédier, il a fondé l’ONG « Tshangu éveil Lamuka » qui s’occupe de l’accompagnement et de l’encadrement des jeunes via une orientation à la nouvelle citoyenneté plus responsable, plus impliquée autour d’un vrai patriotisme.
Des analyses percutantes
Avant de s’engager en politique, il a dû parfaire ses études à l’étranger en passant six ans de Licence et master en Sciences mathématiques-informatiques à l’Université de Mons-Hainaut en Belgique.
Henri Mahangu Monga Makambo passera ensuite 20 ans de carrière en IT Banque, finance, Project /Directeur de projets informatiques structurants.
Malgré ce riche parcours, il n’oubliera jamais son pays, ce qui le poussera à adhérer à l’UNC dont le projet de société l’a séduit.
Depuis lors, il a mis à profit son carnet d’adresses et son expertise pour l’intérêt général de ses compatriotes.
C’est justement au nom de cet intérêt général qu’Henri Mahangu ne s’est pas empêché de prendre ses distances avec Vital Kamerhe après la décision de ce dernier de participer au dialogue de la Cité de l’Union Africaine.
Mais le malentendu a été réglé et il est revenu à l’UNC avec son franc parlé légendaire et ses prises de position tranchées qui lui attirent autant d’admirateurs que d’adversaires.
Bien plus, il ne rate pas une seule occasion d’afficher ses orientations pour un meilleur fonctionnement de ce parti.
« Ses analyses percutantes sont très appréciées. Il a une extrême capacité de synthèse et une finesse de jugement inégalable », témoigne un membre du bureau politique de l’UNC.
Candidat député national dans la circonscription électorale de la Tshangu, il affirme connaitre les principales préoccupations de sa base et se montre optimiste quant à sa chance de remporter un siège à l’Assemblée nationale.
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