Les deux premiers qualificatifs lui étaient collés par Laurent Désiré Kabila, ancien Président de la République Démocratique du Congo et père biologique de l’Autorité morale du Front Commun pour le Congo(FCC), regroupement politique dont est issu le Président du Sénat, Alexis Thambwe Mwamba. Ce dernier s’est taillé la réputation d’avoir les insultes faciles, lesquelles n’épargnent pas ses collègues du Sénat.
C’est maintenant officiel en République Démocratique du Congo, le Président du Sénat Alexis Thambwe Mwamba est un homme irrespectueux, immoral et indigne de confiance, avec qui il ne faut pas traiter de questions sérieuses. Du haut de ses 76 ans d’âges, il n’hésite pas à insulter ceux qui menacent ses intérêts, particulièrement les femmes. Pour lui avoir adressé une lettre lui demandant des éclaircissements sur le marché ayant abouti à la rénovation de la partie du Palais du peuple abritant le Sénat et ses accessoires, la Sénatrice Bijoux Goya a été copieusement insultée par ce vieillard.
Il n’y a pas deux sans un, dit-on. Aucun doute n’est plus permis sur le comportement du Président du Sénat congolais: les insultes constituent sa seconde nature. Celui qui avait traité les journalistes congolais de « minables », de « misérables » et de « malheureux », en juillet 2018 a récidivé. Cette fois-ci, l’ancien rebelle a copieusement insulté une sénatrice, du haut de l’hémicycle du Sénat et en direct à la Télévision nationale. Le péché de sa collègue: lui avoir demandé de rendre de comptes aux Sénateurs sur le marché de rénovation des installations qui abritent le Sénat.
Aussi étonnant et scandaleux que cela puisse paraitre, Alexis Thambwe Mwamba a usé d’un langage ordurieux, similaire à celui d’un badaud d’un quartier défavorisé de Kinshasa, en racontant des insanités contre la Sénatrice Bijoux Goya, qu’il a prétendument accusée de lui avoir fait des avances. Se croyant dans une buvette, entouré de ses amis buveurs, l’ancien Ministre de la Justice le speaker du Sénat l’a accusée le lui avoir promis « de faire du fric » si elle se faisait élire questeur de la chambre haute du parlement.
Touchée et ne voulant pas se laisser faire, Bijoux en rétorqué en ces termes: « Je ne vous permets pas de me tenir un tel langage, vous n’êtes pas digne d’être président du Sénat de ce pays… » Mais le mal a été déjà fait car, les insultes du fils d’un cuisinier, réputé hautain, ont été diffusées en direct à la RTNC et seront largement partagées sur les réseaux sociaux, « sur sa propre demande », d’après un de ses proches.
Pour une certaine opinion, il faut à tout prix que les femmes congolaises fassent un front commun contre l’ancien rebelle du RCD dont le retour au pays avait été fustigé par Laurent Désiré Kabila, et qui que ce dernier considérait comme faisant partie des «gens corrompus et inutiles ».
Voilà l’homme qui dirige la chambre parlementaire dite des sages, et qui doit selon la Constitution, remplacer le Président de la République en cas d’empêchement.
Jean Perou Kabouira