Interpellé ce samedi 23 mai 2020 sur base d’un mandat d’amener émis la veille par le Parquet Général près la Cour de Cassation, le Député national Jean-Jacques Mamba sera placé en résidence surveillée.
Jugé en procédure de flagrance, son affaire a été renvoyée au 27 mai 2020, pour lui permettre de comparaitre en toute quiétude.
Il y avait les arrestations des anciens Députés nationaux Diomi Ndongala, Franck Diongo etc sous le régime de Joseph Kabila. Il y a eu interpellation du Député national Jean-Jacques Mamba sous le régime de Félix Tshisekedi. Les uns et l’autre ont été jugés en procédure de flagrance, non sans susciter le débat sur la violation ou non de leurs immunités parlementaires. On passe.
Pour l’affaire qui fait l’actualité, le mandat d’amener émis par le Parquet général près la Cour de Cassation renseigne que Jean-Jacques Mamba est prévenu de faux en écriture et usage de faux.
Selon le premier avocat général du PG près la Cour de Cassation, Bernard Mikobi, il existe contre l’inculpé des indices graves de culpabilité et qu’il y a lieu de craindre qu’il ne tente de se soustraire par la fuite ou de faire disparaitre les preuves de ces infractions.
Initiateur d’une pétition pour la destition du 1er Vice-président de l’Assemblée nationale, Jean-Marc Kabund, l’ancien porte-parole du MLC a été accusé par certains députés dont les noms apparaissent dans la pétition, de faux et usage de faux.
En attendant l’audience du 27 mai prochain, l’une des images qui resteront longtemps gravées dans les mémoires des congolais est celle de ce député national en culotte, dans la salle d’audience du Parquet général près la Cour de Cassation. Chacun pourra l’interpréter à sa guise.
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