Édouard Mwangachuchu, le sulfureux député national poursuivi avec son co accusé pour trahison, participation à un mouvement insurrectionnel, espionnage et détention illégale d’armes de guerre sera-t-il relâché pour aller se faire soigner conformément à la requête de ses avocats ? La Haute cour militaire rend son arrêt ce mardi 6 juin sur sa demande de mise en liberté provisoire.
L’arrêt aurait pu être rendu vendredi dernier n’ eût été la négligence des avocats de l’élu de Masisi dans le Nord-Kivu, qui n’ont pas remis toutes les pages de la plaidoirie à la Haute cour militaire. Celle-ci a a jugé qu’elle n’était pas en mesure de rendre une décision objective et a promis de la rendre ce mardi.
« La page étant absente dans votre note de plaidoirie, la Haute cour ne sera pas en mesure de vous répondre objectivement aujourd’hui. Elle promet fermement que mardi prochain elle va répondre à votre demande de mise en liberté provisoire à l’actif de votre client », a déclaré la Haute cour militaire.
Les avocats de Mwangachuchu ont sollicité une liberté provisoire au motif que leur client doit répondre à plusieurs rendez-vous médicaux notamment à Kinshasa, aux États-Unis, en Belgique, en Afrique du Sud ou encore à Dubaï.
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Le patron de la société SMB qui exploite de l’or et d’autres minerais dans le Masisi apparaît mal empoint aux audiences.
Depuis le début des poursuites déclenchées à la suite des découvertes des armes de guerre dans sa résidence à Kinshasa et au siège social de sa société à Masisi, chaque audience tourne autour d’un des nombreux chefs d’accusations pour lesquels il est poursuivi.
A chaque audience, les réponses du président national de l’ancienne rébellion CNDP transformée en parti politique étonnent.
Jean Perou Kabouira
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