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Recherche Scientifique: Guerre ouverte entre José Mpanda et deux Professeurs à la réputation sulfureuse

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Dans un article publié lundi 15 février 2021, Alternance.CD a révélé le malaise qui existe au ministère de la Recherche Scientifique et Innovation Technologique. En guise de conclusion, votre média en ligne a, professionnalisme oblige, promis de publier l’autre son de cloche en cas de besoin, étant donné que toutes ses tentatives pour obtenir la réaction du ministre José Mpanda étaient infructueuses. Chose promise, chose due, nos journalistes ont forcé une porte blindée pour mettre la main sur une toute autre version que nous nous faisons le devoir de publier dans les lignes qui suivent.

Alors que dans l’article précité le ministre de la Recherche Scientifique a été critiqué pour certaines de ses décisions, notamment un arrêté qu’il a pris récemment, les nouvelles informations tombées sur notre rédaction contredisent cette version des faits. Elles accusent plutôt deux professeurs dont les centres de recherche sont sous tutelle du ministère de la Recherche Scientifique et Innovation Technologique d’être derrière ces dénonciations dans le but de salir l’image de ce Ministre du gouvernement Sylvestre Ilunga que l’on dit tant apprécié.

Ces sources sont convaincues que le seul péché de José Mpanda, c’est son souci de vouloir remettre de l’ordre dans les deux centres de recherche dirigés par ces deux professeurs. Balayant l’une après l’autre les accusations qui ont été publiées par votre média en ligne âpres des investigations, nos nouvelles sources parlent des fausses accusations sans fondement.
« Le vrai problème du ministre José Mpanda avec le CGEA, c’est son refus de se faire dompter par la corruption souvent utilisée par le professeur dirigeant de ce centre, pour rendre inertes, mieux mettre dans sa poche les ministres de sa tutelle », explique une source interne, qui affirme avoir été témoin du rejet par José Mpanda, à la prise de ses fonctions comme ministre de la RSIT, d’une « enveloppe beaucoup importante lui apportée par ce professeur sous prétexte de frais d’installation ».

À l’occasion, poursuit notre interlocuteur visiblement choqué par tout ce qui se dit dans la presse ces derniers jours, le ministre aurait déclaré ceci: «Prof, vous avez trop de problèmes avec les agents, allez utiliser cet argent pour régler leurs problèmes. Je suis déjà confortablement installé chez moi ».

La suite de l’histoire, telle que racontée par ce témoin proche du ministre de la RSIT, se serait mal tournée pour le numéro un du CGEA , qui se serait vu décharger de la fonction d’officier de liaison auprès de l’Agence Internationale de l’Energie Atomique (AIEA) pour lui éviter le cumul de fonctions.
« Le professeur ne supportera pas que José Mpanda  remette le Comité National de Prévention contre les Rayons Ionisants (CNPRI) dans ses droits piétinés depuis sa création en 2002 par le CGEA, à travers  le «Manuel des Procédures de la Traçabilité des Produits Miniers d’Exportation», lance une autre source.
 
Sylvestre Ilunga content des prouesses réalisées par José Mpanda

Dans l’entourage du Ministre de la RSIT, on se dit étonné de voir José Mpanda être présenté comme fauteur des troubles. Pour le travail de définition claire des compétences entre le CGEA et le CNPRI, il avait reçu des félicitations par écrit du premier ministre Sylvestre Ilunkamba. «Son Excellence (NDLR : monsieur le premier ministre) vous félicite pour avoir résolu le conflit de compétences entre le CNPRI et le CGEA dans l’intérêt de la sécurité sanitaire de notre population. Il vous encourage à appliquer désormais rigoureusement le Manuel des procédures de traçabilité», peut-on lire dans la correspondance de François Kabuya, directeur de cabinet du premier ministre sortant Sylvestre Ilunga Ilunkamba, adressée à José Mpanda le 28 juillet dernier 2020.
« Voilà qui justifie la prise de l’arrêté incriminé faussement du 10 janvier 2021 portant modalités pratiques d’interventions du CNPRI et du CGEA dans le manuel des procédures de traçabilité des produits minières de l’extraction à l’exportation qui ne viole aucune disposition, ni administrative ni légale. Car, le ministre de finances et celui des mines avaient été associés à cette démarche sur injonction du Premier ministre et les travaux de la commission mixte avaient été dirigés pendant un mois par le secrétaire général aux mines dont le rapport a servi au ministre Mpanda de prendre son arrêté », soutient un membre de son cabinet.
Et de marteler sur le fait que si cet arrêté est notifié en retard aux concernés, c’est le travail du Secrétariat général et non du cabinet du ministre.

 Il nous revient également d’apprendre que le mandat de ce professeur a largement glissé et qu’il ne conserverait son poste que grâce à la protection dont il bénéficiait de certains dignitaires du régime Kabila.

Un spoliateur à la tête de l’IGC

En ce qui concerne un autre professeur placé à la tête de l’Institut Géographique du Congo(IGC) , nos nouvelles sources se montrent peu courtoises. Elles parlent de lui comme étant un ancien chef de travaux à l’ISP/Kananga venu à Kinshasa dans les bagages de feu monseigneur Gérard Mulumba. On apprend qu’il se réclamerait membre de la famille de maman Marthe, mère du Président de la République. Malheureusement, il aurait un comportement qui n’honore pas la famille Présidentielle. Il aurait posé des actes de spoliation, notamment dans la concession de l’IGC située au croisement du boulevard du 30 juin et l’avenue Libération, ex-24 novembre. Ce, alors qu’il n’est qu’intérimaire.
Bien plus, sieur Kabasele pour ne pas le citer, est accusé d’avoir vendu des espaces à des tierces personnes dans cette propriété de l’Etat.
 
Lui aussi est accusé d’avoir tenté de corrompre José Mpanda avec des enveloppes aussi importantes, à deux fois, l’une à sa prise de fonctions et l’autre le jour de son anniversaire. « Ce qu’il faudra savoir est que le ministre José Mpanda quitte le MRSIT avec fierté et joie d’avoir à son actif un certain nombre de réalisations dont le redémarrage en plein processus du réacteur Trico II du CGEA – CREN-K visiblement saboté par Vincent Lukanda ; la viabilisation du CNPRI qui désormais, bénéficie d’une contrepartie en numéraire pour toutes les prestations fournies aux formations médicales utilisant les sources de rayonnements ionisants avec une rétrocession de 15% des recettes réalisées au Ministère de la Santé ; la résurrection de l’INERA après plus de 20 ans de léthargie avec le projet sur le renforcement de la résilience et du bien-être des petits producteurs agricoles pendant et après la pandémie à Covid-19 en RDC, financé à hauteur de 2 millions par le gouvernement de la République dont 1,2 déjà décaissés », peut-on lire dans un document de son cabinet destiné à la presse

Bien plus, José Mpanda a réussi, par son combat, à faire libérer l’ immeuble de l’INERA qui était occupé par le ministère de l’environnement depuis près de 50 ans.
 
Au plan politique, les proches du ministre de la Recherche Scientifique et Innovation Technologique gardent l’espoir de voir leur champion conserver son poste. Cet optimisme s’explique notamment par le poids politique de son parti, Congo Espoir avec 7 députés nationaux sur 23 au sein de l’ADRP, premier regroupement du FCC à rejoindre l’Union sacrée de la Nation. À chacun son opinion.

Néanmoins, au regard de la gravité de ces accusations, Alternance.CD ne dira pas non si les personnes citées dans cet article demandent de donner leur droit de réponse. Ce n’est d’ailleurs pas une faveur mais une exigence de la loi.

ALTERNANCE.CD

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