Attraper un taxi est un casse-tête ce lundi 22 novembre 2021 à Kinshasa. Suite à la grève décrétée par les chauffeurs pour protester contre ce qu’ils considèrent comme les tracasseries orchestrée par les éléments de la Police Spéciale de Roulage(PSR) et les agents de la division provinciale des transports, ils ont décidé de ne pas travailler.
Se déplacer est une mission difficile ce lundi à Kinshasa. La situation est plus grave dans le district populaire de la Tshangu où des attroupements sont constatés.
Après avoir annoncé une grève, les représentants des transporteurs ont participé à une réunion, samedi dernier avec le gouverneur de Kinshasa. A l’issue de cette réunion, aucune solution n’a été trouvée.
Selon Jean Mutombo, président provincial de l’Association des Chauffeurs du Congo(ACCO), les structures qui ont décrété la grève n’ont pas qualité, mais le problème qu’elles soulèvent et réel et mérite de trouver une solution.
lI a laissé entendre que cette grève n’a pas respecté les conditions prévues par la loi. A-t-il été écouté par ses collègues ? La réalité sur le terrain semble prouver qu’il n’a pas été écouté car, le trafic est perturbé ce lundi à Kinshasa.
Dans les communes du district urbo rural de la Tshangu, on ne voit que de longues files de piétons, qui tentent de rejoindre d’autres districts de la ville.
En effet, des piétons alignés comme des bataillons de militaires sont visibles dans les communes situées dans l’Est de la capitale en partance essentiellement vers le centre-ville et commercial.
Vers 7 heures, de pneus ont été brûlés sur le tronçon du boulevard Lumumba compris entre le marché de la Liberté (commune de Masina) et l’entrée Kimbuta (commune de N’Djili).
Des scènes semblables ont été observées au niveau de Debonhomme dans la commune de Matete.
As.