Le ministre de la Santé publique, Hygiène et Prévention, Dr Jean-Jacques Mbungani, a inauguré le laboratoire Physico-chimique du Laboratoire national de contrôle de qualité des médicaments «LNCQ-LAPHAKI », ce mercredi 8 décembre 2021. Avec ce laboratoire, le pays renforce son système de santé, en luttant notamment contre la circulation des faux médicaments.
Faisant d’une pierre deux coups, le ministre de la santé publique, hygiène et assainissement a remis des véhicules de fonction au personnel administratif de ce laboratoire en vue de leur faciliter la mobilité.
Dans son discours, il a expliqué que les informations produites par ce laboratoire vont aider le gouvernement de la République à prendre des bonnes décisions pour délivrer les autorisations de mise sur le marché, valider des protocoles thérapeutiques, assurer la surveillance du marché et collecter les données sur les manifestations indésirables des médicaments à travers la pharmacovigilance.
« Une fois complètement réhabilité et équipé, ce laboratoire disposera des atouts qui lui permettront de fournir des résultats d’analyses fiables tant au niveau national qu’au niveau de la sous-région de l’Afrique Centrale », a dit le Dr Jean-Jacques Mbungani.
Ce laboratoire a été financé par la Banque mondiale via l’unité de gestion du programme de développement du système de santé en RDC(UG- PDSSS) dans le cadre du projet régional de renforcement du système de surveillance des maladies REDISSE.
A en croire Dominique Baboo, Coordonnateur de l’UG PDSS, ce module est le premier équipé et remis tout neuf. Quatre autres seront réhabilités à l’horizon 2022. L’objectif final est de redonner au laboratoire LNCQ-LAPHAKI sa capacité maximale de fonctionnement pour un coût global de 6 millions de dollars américains.
Junior Lomanga