
Les habitants de Kinshasa qui vont prendre le risque de répondre à l’appel à manifester le samedi 20 janvier, jour de la prestation de serment du président Félix Tshisekedi, pour un second mandat, émis par l’opposition, vont faire face aux forces de l’ordre. C’est ce qui ressort d’une décision prise ce vendredi par le commissaire provincial de la Police nationale congolaise dans la ville de Kinshasa, le commissaire divisionnaire adjoint Blaise Kilimbalimba.
Alors que plus de 20 chefs d’Etat sont attendus dans la capitale congolaise pour assister à la prestation de serment de Félix Tshisekedi pour un deuxième mandat, trois candidats malheureux à l’élection présidentielle du 20 décembre 2023, à savoir Moïse Katumbi, Martin Fayulu et Anzuluni Isiloketshi ont appelé à une manifestation le même jour.
En marge de cette investiture prévue samedi 20 janvier, la police a pris des dispositions pour assurer et maintenir la sécurité des personnes et de leurs biens ainsi que des invités attendus à cet événement.
Ainsi, à l’issue d’une réunion de commandement tenue ce vendredi par le commissaire provincial de la police, de mesures fortes ont été prises.
« Tout attroupement en dehors de la cérémonie d’investiture et aucune autre manifestation ne sont autorisées sur toute l’étendue de la ville », annoncé le patron de la police de Kinshasa.
Junior Lomanga