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Composition du gouvernement: la loi du nombre

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Deux mois après le début du deuxième mandat du président Félix Tshisekedi, les congolais attendent avec impatience la nomination du nouveau premier ministre et la composition de son gouvernement. Quelques éléments sur les critères de choix des prochains ministres ont fuité. Et, ils ne sont pas de nature à satisfaire les partis et regroupements politiques ayant moins de députés nationaux.

Bien que relevant du pouvoir discrétionnaire du président de la République, la nomination des membres du gouvernement est cependant encadrée par des critères et un processus de consultation en cours.

S’agissant des critères, le recoupement des informations récoltées ces derniers jours renseigne qu’il ne sera pas facile, même pour de chefs des partis représentés à l’Assemblée nationale, de devenir ministre.

Chaque regroupement ou parti politique, apprend-on, doit avoir dix députés nationaux pour obtenir un portefeuille ministériel.

Ce qui fait que l’UDPS/Tshisekedi avec ses 75 députés nationaux aurait droit à au moins 7 ministères et un vice-ministère contre 3 ministères et un vice- ministère pour l’A/A-UNC, deuxième force politique à l’Assemblée nationale avec 33 députés nationaux.

Viendraient ensuite l’AAAP(3 ministères pour 32 députés nationaux), autant de ministères pour l’AFDC-A et AEDC (30 députés nationaux).

L’AB de Sama Lukonde pourra se contenter de 3 ministères pour ses 26 députés nationaux alors que le MLC n’aurait droit qu’à deux ministères et un vice- ministère.

Les regroupements et partis politiques qui ont moins de dix députés nationaux devraient constituer former de mini-coalitions pour atteindre la barre de 10 élus nationaux afin d’avoir un ministère.

La réticence des sociétaires de l’Union sacrée

D’autres critères à prendre en compte dans le choix des trois noms à proposer au futur premier ministre par les regroupements et partis politiques pour chaque poste sont la bonne moralité, la compétence, la géopolitique et l’expérience.

Toutefois, l’idée de dix sièges à l’Assemblée nationale pour un poste ministériel n’est pas (encore ) acceptée par les sociétaires de l’Union sacrée. Certains proposent huit députés nationaux.

"Dans tous les cas, on est parti pour un gouvernement dont le nombre des membres se situerait entre 50 et 60 membres", a lâché un cadre de la majorité parlementaire.

Junior Lomanga

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