Alors qu’on le croyait revenu à la raison après le fessé lui administré par la Cour constitutionnelle, qui a validé définitivement certains candidats députés nationaux qu’il avait injustement déclarés malheureux en nommant de faux élus à leur place, le président de la Commission électorale nationale indépendante (CENI), Denis Kadima a récidivé. Il a encore fait parler de lui en mal, en invalidant la candidature de Déo Kasongo à l’élection du gouverneur de Kinshasa.
Motif évoqué : dépôt de ladite candidature en dehors du délai. L’intéressé crie à l’injustice et promet de saisir la justice.
L’ un des candidats crédibles à Kinshasa, Déo Kasongo a mis tout le sérieux possible pour capitaliser ses chances de succéder à Gentiny Ngobila Mbaka. A cet effet, il avait pris le soin d’annoncer sa candidature plus d’un mois avant la sortie du calendrier réaménagé de la CENI et de présenter son projet de société. Et dire qu’un tel candidat est allé déposer son dossier de candidature au-delà du délai ne peut convaincre les personnes normalement constituées.
Denis Kadima lui, se moque éperdument des espoirs placés par les Kinois à ce jeune qui promet de transformer Kinshasa. Il a donc décidé de l’écarter pour laisser le boulevard dégagé aux autres candidats.
Réaction de Déo Kasongo sur son compte X:
"Alors que nous avons déposé le même jour que les autres candidats, on essaie de m’écarter de la course pour la énième fois. Je comprends que la crédibilité de ma candidature fait peur".
Oui, sa candidature fait sans doute peur. Il ne compte pas se laisser faire et promet de saisir la justice pour être rétabli dans ses droits.
"Je vais faire un recours en bonne et due forme et nous devons tous ensemble faire confiance en la justice de notre pays, qui saura dire le bon droit. Dieu reste sur son trône, au-dessus des hommes", a conclu Déo Kasongo.
Pami Halele
