En marge de la célébration de la journée internationale de lutte contre le VIH/SIDA, des mouvements citoyens ont attiré l’attention dez autorités congolaises sur une augmentation de l’incidence des maladies non transmissibles telle que le Paludisme. Ces mouvements citoyens dont « Ekoki » et « Eccha-RDC » affirment que le Paludisme cause de dégâts énormes qui occasionnent la pauvreté et le sous développement.
« En République Démocratique du Congo, notent-ils dans un communiqué publié ce mercredi 1 er décembre 2021, malgré les efforts salutaires du Gouvernement dans la lutte contre les pandémies mortelles, transmissibles et non transmissibles, force est de constater qu’il y a une maladie qui cause, en termes de morbidité et de mortalité, un nombre important de dégâts à la population, occasionnant ainsi la pauvreté et le sous-développement, qui est négligée dans sa riposte et élimination: c’est le Paludisme »
Ils font remarquer que la RDC est en transition épidémiologique caractérisée par une augmentation de l’incidence des maladies non transmissibles dont le Paludisme.
« Cependant, le Paludisme demeure la première cause de morbidité et mortalité en République Démocratique du Congo, c’est pour autant que la RDC est un grand contributeur mondial en termes de cas de paludisme notifiés selon les différents rapports de l’OMS, 6 décès par heure », explique ce communiqué signé par Freddy-Marcel Bononga et Nera Chanera Kanyinda Ka-Muabi, Coordonnateurs respectivement des mouvements citoyens « Ekoki »et « ECCHA-RDC ».
Ils exhortent le Président de la République, Félix Tshisekedi, à « matérialiser sa vision sur l’élimination du Paludisme lancée en 2019 » et de répondre ainsi aux exigences de son Programme quinquennal basé sur les Objectifs du développement durable (ODD). Ce programme, rappelle-t-on, est axé sur quatre axe stratégiques entre autres, l’Homme, la Bonne gouvernance et la Croissance économique durable pour une société solidaire.
Voici en intégralité le communiqué de ces mouvements citoyens.
JPK
