Jusqu’où ira le Front Commun pour le Congo(FCC)? La vague d’adhésions à cette plateforme ayant pour autorité morale le Chef de l’État Joseph Kabila se poursuit. Ce samedi 13 juillet 2018, c’était au tour de certains ministres notamment Leonard She Okitundu et Marie-Ange Mushobekwa de ratifier sa charte constitutive. Un invité a créé la surprise en y apposant sa signature. Il s’agit du célèbre historien Elikya Mbokolo.
Il va soutenir comme tous les autres membres du FCC, le candidat qui sera présenté par cette méga plateforme à la prochaine élection présidentielle.
Il a justifié ce choix par la nécessité de la mise en place en République démocratique du Congo d’une véritable plateforme en mesure de proposer des solutions idoines aux problèmes que connait le pays. «Il faut que nous arrêtions avec l’émiettement de petits partis qui se disputent sur des problèmes mineurs et souvent sur des querelles de personnes, pour arriver à une large plateforme, qui réunit le plus grand nombre de congolais et qui s’inscrit dans la dynamique actuelle, de la préparation des élections et qui a des objectifs à la fois politique, l’indépendance du pays, le respect de notre souveraineté, des objectifs économiques, de développement (la croissance), du progrès social et de l’aménagement de l’espace de notre nation » , a-t-il déclaré.
Le présentateur de l’émission « Mémoire d’un continent» diffusée sur Radio France Internationale (RFI) est convaincu que le FCC réunit les critères pour être cette véritable coalition en même de sauvegarder les intérêts du pays. « Je crois que c’est une dynamique qui va faire tâche d’huile dans l’ensemble du Congo et, probablement aussi dans la diaspora pour que les choses commencent à changer réellement dans le respect de notre souveraineté et de notre identité », a soutenu Elikya Mbokolo.
Il faut dire que cet historien congolais a joué un rôle remarquable pendant les travaux des concertations nationales tenues en 2015 et ceux du dialogue de la Cité de l’Union Africaine de 2016.
A Kinshasa, les plus branchés des intellectuels savaient que ce spécialiste de l’histoire sociale, politique et intellectuelle de l’Afrique lorgnait le pouvoir et qu’il n’attendait que le moment opportun pour sauter dans la politique active. Maintenant c’est chose faite.
Son adhésion au FCC envoie un message fort aux congolais de la diaspora majoritairement réputés hostiles au régime de Joseph Kabila.
ALT.