Si vous avez un proche ou une connaissance mandataire public qui vous fait encore des promesses d’emploi, n’y croyez plus. Sauf s’il sera maintenu ou permuté. Non pas parce qu’il n’est plus en fonction, mais parce que le temps qui lui reste est compté. Pour cause, le président de la République, Félix Tshisekedi, a commencé à nommer dans les entreprises publiques.
En attendant la composition du gouvernement Judith Tuluka Suminwa, le chef de l’État ouvre l’un des chapitres les plus attendus de son deuxième mandat. Dans une série d’ordonnances signées le 5 avril et publiées le mardi 9 avril 2024 sur les années de la RTNC, Félix Tshisekedi a procédé à la nomination de nouveaux mandataires dans quelques entreprises de l’État.
C’est le temps des vérités pour les mandataires publics. S’il semble ne pas se presser pour la nomination des membres du gouvernement, les consultations prenant trop de temps, le président Félix Tshisekedi n’est pas prêt à discuter avec qui que ce soit pour nommer dans les entreprises publiques.
Ainsi, contrairement à son premier mandat où il devait partager avec le Front commun pour le Congo (FCC) la gestion de la quasi-totalité des entreprises publiques, cette fois-ci, il a les mains libres pour nommer qui il veut et quand il le veut.
C’est ainsi qu’il a nommé les personnes ci-après dans les entreprises suivantes:
- Société des Transports au Congo (Transco)
-Jean-Claude Kalala (PCA);
-Cyprien Moba (DG);
-Watuka Katema (DGA) - Autorité de régulation des marchés publics (ARMP)
- Armand Kanyinda (PCA);
- Claude Kayembe (DG);
- Jimmy Ngalo (DGA)
- Société Grand Hôtel du Congo (GHC SA)
- Mini Michel Christian (PCA);
- Stéphane Lukamba Emongo (DG)
