La cérémonie de la première passation civilisée et pacifique du pouvoir entre un Chef d’Etat élu entrant et un Chef d’Etat élu sortant, tous deux vivants a vécu jeudi 24 janvier 2019 en RDC. Cette date restera historique dans les annales mais elle a failli l’être autrement à cause d’un malaise dont a été victime le nouveau Président, Félix Tshisekedi Tshilombo Antoine.
Les stress, la fatigue et l’émotion l’ont-ils emporté sur la virilité du successeur de Joseph Kabila ? C’est en tout cas ce que l’intéressé a admis en demi-mots en déclarant que « la campagne que nous avons eu à mener et le travail de préparation ont eu raison de ma personne humaine ».
Une dizaine de minutes plus tôt, il a souffert d’un malaise qui l’a obligé d’interrompre son discours après avoir demandé au protocole de l’eau et surtout prononcé des mots incompréhensibles.
Les spectateurs, composés majoritairement des militants de son parti l’UDPS, ont commencé à paniquer tandis que dans la ville, l’interruption de la retransmission de la cérémonie par la RTNC a laissé penser au pire.
Heureusement qu’il y a eu plus de peur que de mal car, aussitôt ses forces revenues, Felix Tshisekedi a repris son allocution en faisant allusion à la phrase historique du maréchal Mobutu du 24 avril 1990 avec ces mots: « Un célèbre Président de notre pays avait dit en son temps, comprenez mon émotion ».
S’il a poursuivi son discours jusqu’à la fin, les téléspectateurs pouvaient lire sur son visage quelques signes de fatigue.
De quoi se demander si le nouvel homme fort de la RDC est réellement fort physiquement pour porter la lourde charge des doléances quotidiennes de plus de 80 millions de personnes habitant les 2 345 409 km carrés du vaste pays qu’il va diriger durant cinq longues années.
Pour rappel, ce n’est pas la première fois que Fatshi affiche publiquement ce dont on peut qualifier de « faiblesse ».
Après son retrait de l’accord de Genève portant désignation de Martin Fayulu comme candidat unique de l’opposition, il avait expliqué sa signature entre autres par la « fatigue après des heures de travail ».
RD44