Home Sécurité Insécurité à Lodja/Sankuru: Jean Lowaka préconise l’implication des autorités coutumières locales

Insécurité à Lodja/Sankuru: Jean Lowaka préconise l’implication des autorités coutumières locales

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Ce cadre de l’Union Nationale des Démocrates Fédéralistes( UNADEF) et collaborateur du Député national Emmanuel Ompeta a réagi aux enjeux politiques de l’heure dans le territoire de Lodja, marquée par l’insécurité et l’intolérance politique. Dans une interview accordée à alternance.cd, Jean Lowaka soutient que pour mettre fin à ce climat d’insécurité, il faut associer à la rigueur de la justice et de la police, l’implication des autorités coutumières locales et de tous les élus de la contrée.

ALT. Vous êtes originaire et collaborateur d’un élu du territoire de Lodja. Que vous inspire le climat d’insécurité qui y prévaut actuellement ?

Jean Lowaka: Mes impressions sur l’insécurité et l’intolérance politique qui gangrènent le Territoire de Lodja, sont sur un tableau dont les responsabilités sont partagées.
Il est affirmatif que la confusion et l’insécurité règnent un peu partout à Lodja. Ce climat d’insécurité menace tous les secteurs de Lodja; seules des réponses de l’État à travers la police, la justice et l’armée ainsi que l’implication des autorités coutumières locales et de tous nos élus seraient prises au sérieux.

Des sources concordantes accident certains leaders de la contrée d’attiser ces conflits pour leur positionnement politique. En tant que juriste, parce que vous êtes licencié agrégé en Droit privé et judiciaire, comment pouvez-vous expliquer ces conflits?

Ces sources concordantes n’engagent que ceux qui les ont découvertes, quant à moi, cette tâche de découvrir les semeurs de troubles et les auteurs des infractions tant intellectuels que matériels, politiciens soient-ils, revient à la justice. Malheureusement, on a pas des magistrats au complet à Lodja, on fait face à une police non équipée, incapable de mener une enquête. Tous les policiers voire les magistrats de Lodja sont nouvelles unités, non pris en charge par l’État.

Quels sont vos rapports avec les autres partis politiques implantés à Lodja en particulier et au Sankuru en général ?

Nous avons de très bons rapports avec nos collègues du PPRD/Sankuru et d’autres partis, car l’idéal pour nous tous c’est d’atteindre le chemin du décollage développementaliste de notre Bercail.

Que faire selon vous, pour pacifier la province du Sankuru en général et le territoire de Lodja en particulier ?

Pour pacifier le Territoire de Lodja en particulier et la province du Sankuru en général : tous nos élus tant nationaux que provinciaux, les sénateurs voire le gouverneur et son vice, doivent regarder vers la même direction, être unis et dire la même chose, les élus de la Convention des Congolais unis « CCU » y compris.
La Police du Sankuru doit être équipée et payée ; Lodja doit avoir une prison, véritable endroit de rééducation des criminels, car celle construite depuis 1957, n’accueille plus les délinquants étant totalement délabrée, les cachots de Lodja sont devenus de véritables théâtres de négociation des libertés provisoires. Le gouverneur Joseph Stéphane Mukumadi, doit publier son gouvernement provincial qui fera de la paix au Sankuru, une priorité. Les efforts doivent être fournis pour l’affectation des nouveaux magistrats au Sankuru, les effectifs actuels étant incomplets.

Propos recueillis par Jean Pérou Kabouira

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