Home Société Dossier des agents présumés fictifs à l’EPST Kasaï 1: L’étau se resserre autour des auteurs de la fausse alerte

Dossier des agents présumés fictifs à l’EPST Kasaï 1: L’étau se resserre autour des auteurs de la fausse alerte

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Le cas des agents présumés fictifs qui seraient payés dans la province éducationnelle du Kasaï 1 dans la province du Kasaï a créé un tollé au point de pousser le Directeur national du Service de Contrôle de la Paie des Enseignants(SECOPE) à dépêcher une mission d’enquête qui a récemment remis son rapport.

C’est un dossier qui a fait couler beaucoup d’encres et de salives et qui a fini par être politisé. Tout était parti de la publication sur les réseaux, d’un rapport de certains assistants provinciaux du SECOPE de la province éducationnelle de Kasaï 1 faisant état de la présence des agents fictifs dans quelques structures de l’enseignement primaire, secondaire et technique.

Etait particulièrement visé, l’ancien Ministre de ce secteur, Maker Mwangu, accusé d’avoir embauché de membres de sa famille biologique dont sa propre mère, ses cousins, cousines, nièces, neveux, oncles et consorts.

Selon nos sources, le Directeur national du Secope y a dépêché une mission d’enquête pour clarifier la problématique relative à ces présumés agents fictifs. Ses émissaires ont effectivement effectué cette mission entre le 8 et le 14 janvier 2020 et ont durant leur séjour, rencontré entre autres, les autorités provinciales, des élus provinciaux et évidemment les responsables provinciaux de l’EPST. Ils se sont aussi entretenus avec les assistants provinciaux à la base de la publication sur les réseaux sociaux de ces dénonciations.

A en croire une source proche du dossier, les assistants provinciaux suspendus pour avoir posté la liste de prétendus fictifs sur les réseaux sociaux ont fait montre du manque de connaissance et de maitrise sur l’administration des techniques élémentaires au Secope, sur le contrôle et les principes sacro-saints sur la hiérarchie. « Sinon, explique-ton, on allait trouver les prétendus agents fictifs. Or, aucun fictif n’a été relevé sur base des registres de présence de janvier à décembre 2019 ».

Bien plus, à la surprise générale, ces lanceurs de fausse alerte n’ont remis le document des présumés fictifs ni à la direction provinciale du Secope, ni à la direction provinciale, encore moins aux autorités provinciales. Ce qui pousse les autorités provinciales à dire que cette affaire a été politisée.

D’ailleurs, ces assistants auraient confié aux enquêteurs qu’ils ne se souviennent même pas de la période de contrôle effectué pour constater ces fictifs sans tenir compte du fait que le contrôle physique mensuel ne relève pas de leur compétence.

Maker Mwangu blanch comme la neige

Comme mentionné ci-haut, il a été rapporté sur les réseaux sociaux que l’ancien Ministre de l’Enseignement primaire, secondaire et professionnel-aujourd’hui EPST), Maker Mwangu aurait engagé frauduleusement des membres de sa famille dont la plupart ne travailleraient pas mais toucheraient mensuellement leurs salaires.

Ses détracteurs ont prétendu que ce sont au total 16 agents qui se trouveraient dans cette situation dont 5 à la direction provinciale du Secope, 2 à l’antenne Secope Dibumba, 2 à la sous-division de l’EPST/Kamonya, 1 à l’antenne Secope Nyanga et 6 agents fictifs à la direction provinciale EPST.

Après de vérifications fouillées et minutieuses, il s’avère que tous les 16 agents prétendument présentés comme fictifs se trouvent bel et bien sur le listing de 2019. «Le contrôle physique démontre que pour toute l’année 2019, les prétendus fictifs étaient fidèles à leurs postes du travail malgré quelques cas d’absence justifiées et quelques cas de transferts dictés par des impératifs administratifs », tranche un haut responsable de l’EPST.

Au regard de ces preuves qui dédouanent Maker Mwangu et les responsables actuels de l’EPST Kasaï, les assistants provinciaux suspendus seraient en train d’implorer la clémence de leurs supérieurs hiérarchiques pour ne pas subir la rigueur de la loi. Au bout du compte, leur sort reste suspendu au rapport de l’enquête et surtout à la décision du Directeur national du Secope.

ALT/LJN

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