Elle s’appelle Judith Asina. Journaliste reporter pour de médias congolais, elle a eu la peur de sa vie samedi 14 mars 2020. Elle a fait l’objet d’un enlèvement par des inconnus se déplaçant à bord d’un taxi peint en jaune.
Les faits se sont déroulés à 21 h à hauteur de Assanef sur l’avenue de la Libération (Ex-24 novembre).
« Vers 21 h, en rentrant à la maison, un taxi de marque IST peint en jaune m’a prise vers Assanef. Quelque temps après, le chauffeur a automatiquement fait monter les glaces, c’est là que j’ai compris que c’était un enlèvement», relate-t-elle.
Selon elle, celui qui était à gauche du chauffeur a directement sauté vers le siège arrière où elle était assise du côté de la portière. «Il a bloqué ma main gauche. Il nous ont exigé, moi et l’autre cliente de baisser nos têtes, l’autre gars à gauche a à sob tour baisser nos tête. Ils nous ont dit qu’il cherchaient une certaine Anièce qui serait sortie avec leur Chef et qui lui aurait pris 7000 dol. C’est commeça qu’ils ont fouillé nos sacs», poursuit notre consœur.
Décrivant des hommes aux visages colériques et prêts à faire couler le sang, elle regrette la perte du contenu de son sac. «Ils m’ont pris mon PC, un dictaphone tout neuf, 70 dol et 5000 FC. Pendant environs 40 min à bord, ils nous ont abandonné sur le boulevard Triomphal, devant le Palais du peuple. J’ai du prendre une moto pour regagner la maison», déplore Judith Asina.
L’enlèvement de cette journaliste qui travaille notamment pour le journal Congo Nouveau, un trihebdomadaire paraissant à Kinshasa, n’ est pas un cas isolé. Les promesses des autorités urbaines de lutter contre l’insécurité dans la capitale congolaise peinent à se concrétiser.
ALT.