Alors que la plupart d’entre nous se reposaient, beaucoup d’événements se sont passés à travers le monde. Retour sur quelques uns de ceux qui se sont déroulés ces dernières heures notamment à Goma, chef-lieu de la province RD Congolaise du Nord-Kivu, à Borodianka, une localité Ukrainienne située au Nord-ouest de Kiev, à Paris en France et à Sanaa, capitale du Yémen.
Goma: le bilan de l’explosion d’une bombe revu à la baisse
Le ministère de la Communication et Médias a communiqué un autre bilan de l’explosion d’une grenade au camp militaire Katindo dans le centre-ville de Goma, du jeudi 7 avril 2022. Tard dans la nuit, le porte-parole du gouvernement, Patrick Muyaya a donné plus de précision, en indiquant notamment que le drame a eu lieu dans un bistrot situé à environ 100 mètres de l’hôpital militaire régional de la commune de Karisimbi. Alors que quelques heures plutôt il a évoqué un bilan de 6 morts et 3 blessés, il a rectifié qu’il n’y a pas eu 8 morts mais plutôt 6, les deux autres personnes données pour mortes étant plutôt grièvement blessées. Quant au nombre de blessés, il est passé de 3 à 15 dont 13 légers internés dans le même hôpital et 2 blessés graves transférés à l’hôpital général de Ndosho.
Les victimes ont été identifiées. Il s’agit d’un lieutenant-colonel, un capitaine, tous deux officiers logistiques de la 34 ème région militaire, l’épouse du Lieutenant-colonel en question, la tenancière du bistrot et son amie ainsi qu’un adolescent de 12 ans.
L’Ukraine redoute le pire à Borodianka
La situation s’annonce catastrophique à Borodianka, une localité située au Nord-ouest de Kiev, récemment reprise par les Ukrainiens aux Russes. Elle est « bien plus horrible » qu’à Boutcha, où des civils ont été massacrés, d’après une déclaration du Président ukrainien, Volodymyr Zelensky, jeudi soir.
Peu auparavant, c’est la procureure générale d’Ukraine, Iryna Venediktova, qui avait alerté sur Facebook que 26 corps avaient été découverts par les secouristes dans les décombres de deux immeubles d’habitation bombardés par l’armée russe dans cette localité qui comptait un peu plus de 13 000 habitats avant la guerre.
Entre temps, plusieurs vidéos dont certaines ont été identifiées, circulent sur les réseaux sociaux et montrent des militaires ukrainiens infligeant des blessures et exécutant des prisonniers de guerre russes. A la suite de la publication desdites vidéos, l’Ong Human Rights Watch demande une enquête pour faire toute la lumière sur les auteurs de ces crimes.
Des jeunes bénévoles Ukrainiens s’activent à Paris
Bien qu’à l’abri des bombardements, des jeunes ukrainiens vivant à Paris pensent à leur pays et à la situation de leurs compatriotes qui s’y trouvent. Depuis le début de la guerre, ils s’activent dans les sous-sol de l’ambassade d’Ukraine à Paris pour coordonner l’élan de solidarité et orienter les réfugiés. Jeudi 7 avril 2022, ils ont révélé qu’ils ont mis leurs études entre parenthèses et n’ont actuellement pour travail que la coordination de la solidarité aux réfugiés en provenance d’Ukraine.
Une nouvelle lueur d’espoir au Yémen
C’est peut être le débit de la fin d’un conflit qui oppose depuis 2014 les rebelles Houthis, soutenus par l’Iran, et les forces gouvernementales du Yémen soutenues depuis 2015 par une coalition militaire dirigée par l’Arabie Saoudite.
Jeudi 7 avril 2022, le président yéménite, Abd Rabbo Mansour Hadi, a annoncé transmettre ses pouvoirs à un nouveau conseil présidentiel pour diriger le pays.
En exil en Arabie Saoudite depuis 2015, il a mis fin également aux fonctions du vice-président et espère ainsi unifier son pays en guerre depuis près de huit ans.
ALT.
