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Goma: Le chef de la secte mystico-religieuse Foi naturelle judaïque et messianique vers les Nations condamné à mort

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La justice militaire s’est montrée intransigeante avec le leader de la secte mystico-religieuse « Foi naturelle judaïque et messianique vers les Nations, plus connue sous le nom de Uwezo wa Neno/Wazalendo, organisateur de la marche interdite du 30 août dernier, qui a entraîné le massacre de 58 personnes par des éléments de la Garde républicaine. Ephraïm Bisimwa a écopé de la peine capitale.

Le verdict a été prononcé lundi 9 octobre 2023 au cours d’une audience publique tenue dans l’enceinte de la prison centrale Munzenze, à Goma, chef-lieu du Nord-Kivu.

La peine de mort a été prononcée à l’encontre du leader de Uwezo wa Neno/Wazalendo et de 63 parmi les 142 de ses adeptes détenus avec lui.

Les autres ont été condamnés à 10 ans ou 20 ans de servitude pénale.

La justice militaire les a reconnus coupables de participation à un mouvement insurrectionnel, association des malfaiteurs et meurtre.

Ephraïm Bisimwa a donc connu le même sort que le colonel Mike Mikombe, commandant de la Garde républicaine à Goma, condamné à mort pour meurtre et tentative de meurtre alors 3 autres soldats ont été condamnés à 10 ans de servitude pénale principale. Deux autres éléments de la GR, Idriss Kabamba Kabula et le lieutenant-colonel Donatien Bawili Mbolitini ont été acquittés.

Le 30 août 2023, la manifestation prévue le 1 er septembre par la secteur de Ephraïm Bisimwa pour exiger le départ de la MONUSCO {Mission des Nations unies pour la stabilisation en République démocratique du Congo} et de la force régionale de la Communauté d’Afrique de l’est en RDC, mais interdite par les autorités, avait donné lieu à une répression sanglante des manifestants par la Garde républicaine. Des éléments de l’unité spéciale chargée de la sécurité du président de la République et des sites stratégiques ont tué 58 personnes et blessé de dizaines d’autres.

Selon le chef des renseignements militaires dans la ville de Goma, l’ordre de tirer était donné par le commandant de la GR. Ce dernier a nié avoir donné l’ordre de tirer tout en reconnaissant que c’est lui qui a ordonné à ses hommes de cesser de tirer.

Jean Pérou Kabouira

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