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David Mukeba tranche: « Plus jamais le Congo sera dirigé par un étranger »

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Tiré de Scoop RDC.net

David Mukeba à Mbuji-Mayi : Plus jamais, alors plus jamais le Congo sera dirigé par quelqu’un qui ne connait pas Dieu, en plus par un étranger (Interview exclusive)

Le Conseiller principal du président de la République en charge des infrastructures est arrivé jeudi 7 décembre 2023 à Mbuji-Mayi, en candidat député national dans cette ville pour battre sa campagne. Endossant le numéro 387 lui attribué par la Commission électorale nationale indépendante (CENI), David Mukeba a accepté d’accorder, vendredi 8 décembre, une interview exclusive à Scooprdc.net à travers laquelle il a appelé le peuple congolais à renouveler le mandat au candidat président de la République n° 20 qu’il qualifie d’envoyé de Dieu pour redresser le pays. Ce « muana Bandal » a juré que la RDC ne sera jamais dirigée par une personne qui ne connait pas Dieu, surtout pas un étranger. Ci-dessous l’intégralité de son entretien avec Scooprdc.net :

David Mukeba bonjour !

Bonjour cher ami !

David Mukeba arrive jeudi 7 décembre à Mbuji-Mayi, il draine derrière lui une foule venue l’accueillir à l’aéroport de Bipemba. Peut-il se dire que l’atmosphère est bonne, la victoire est certaine et le chemin lui est ouvert vers l’Assemblée nationale au Palais du peuple ?

Je dis l’atmosphère est bonne, oui, la victoire est certaine, non. Il y a encore du chemin à faire, c’est un challenge, une compétition, et on ne déclare pas la victoire avant qu’on ait mis K.O l’adversaire. Vous conviendriez avec moi que le combat est rude, mais on ne perd pas l’espoir comme on le dit toujours chez nous : l’espoir est permis.

L’espoir est permis vous l’avez dit, mais beaucoup de candidats de l’Union sacrée en compétition pour seulement 6 sièges à Mbuji-Mayi, pensez-vous que l’UDPS votre parti va rafler plus d’un siège ?

J’ai rappelé hier lors de mon speech devant le public qui du reste dans sa grande majorité était composée de filles et fils de l’UDPS, j’ai rappelé que la province du Kasaï oriental en général et particulièrement la ville de Mbuji-Mayi était une ville créée à l’image politique d’Etienne Tshisekedi, créée à l’image politique de Félix Tshisekedi et aujourd’hui, nous qui sommes derrière le président, nous qui portions la vision du chef de l’Etat parce que l’ayant bien compris, nous pensons qu’avec ce peuple qui n’a pas oublié le sacrifice consenti par feu Etienne Tshisekedi wa Mulumba, ne va pas s’hasarder à disperser ses voix pour offrir une majorité confortable au chef de l’Etat afin de lui permettre de bien travailler. Et je me dis que l’UDPS n’a que plus de sièges à avoir à l’issue de ce scrutin pour pouvoir honorer la mémoire du grand maître Etienne Tshisekedi d’heureuse mémoire.

Mais que compte vraiment David Mukeba aller faire de particulier l’Assemblée nationale ?

A l’Assemblée nationale, vous savez, dans notre pays-là, ce ne sont pas les lois qui manquent depuis l’avènement de notre pays à la grande démocratie, nous manquons plutôt des hommes. Et à chaque fois que j’avance d’un pas, je me rappelle toujours de la première démarche de feu Etienne Tshisekedi wa Mulumba alors qu’il venait d’être plébiscité premier ministre à la Conférence nationale souveraine, lorsqu’à la question de Mgr Laurent Monsengwo Pasinya de savoir ce qu’il allait faire aussitôt entré au pouvoir, il avait parler de changement de mentalités. Je pense que cette notion demeure encore d’actualité jusqu’au jour d’aujourd’hui et qu’il y a un sérieux problème parce que le désastre, ce que la plupart de gens qui composent l’Assemblée nationale, y vont pour se faire de l’argent, y vont en businessmen. Et c’est comme ça que les motions d’interpellation, de défiance et j’en passe, pullulent à l’Assemblée nationale pour se faire de l’argent.

Nous, nous voulons faire véritablement jouer à l’Assemblée nationale son rôle qui est, non seulement de produire les lois, mais aussi de contrôler l’exécutif. Et pour contrôler l’exécutif, il faut que cela soit assuré par des gens qui sont véritablement des responsables.

Vous êtes candidat député national à Mbuji-Mayi, en même temps candidat provincial chez moi à Bandalungwa à Kinshasa. Pourquoi cet exercice dans deux circonscriptions différentes ? Que visez-vous réellement en postulant à ces deux scrutins ?

D’aucuns croiraient que je suis hyper-prétentieux et je vous avoue que c’est un exercice qui n’est pas facile. Mais si on l’avait décidé de pouvoir s’adonner à cet exercice, c’est au regard de la configuration politique. Je parle d’abord de Bandalungwa où j’ai une base naturelle, mon fief. Moi je serai le plus malheureux si jamais le seul siège que compte Bandalungwa était pris par un autre parti que l’UDPS. Alors, on a regardé au sein du parti, les ressortissants de Bandalungwa qui pouvaient faire face, sincèrement il n’y en avait pas. C’est à ce titre là qu’on a décidé d’aller compétir pour arracher ce siège au nom du parti.

Et ici à Mbuji-Mayi pour la députation nationale, depuis un temps, sans crainte d’être contredit par qui que ce soit, David Mukeba passe pour le chouchou des Kasaïens et je ne pouvais pas laisser ma base naturelle, biologique, ma base originelle sans pouvoir faire quelque chose. C’est ce qui a hanté notre esprit, qui nous a poussé à concourir à ces deux niveaux de scrutins et nous pensons humblement qu’avec l’accompagnement du parti, l’appui de tous, nous allons ramener dans notre gibecière les deux sièges.

Mais autre fois vous aviez ambitionné devenir gouverneur de la province du Kasaï oriental. Gardez-vous toujours la même ambition ?

Non, le Kasaï oriental est une province où l’on compte quand même des millions de Congolais, des Kasaïens qui sont aussi ambitieux. Mais moi je continue d’être au service de la nation, de mes frères et sœurs. Si jamais tel souci émanait de la volonté populaire, je m’inclinerait. Je suis très disposé à répondre à n’importe quel appel qui me serait lancé par le peuple kasaïen et le peuple congolais.

Vous êtes disposé, un mot pour les électeurs de Mbuji-Mayi pour les scrutins du 20 décembre prochain ?

Le 20 décembre prochain, nous avons un seul numéro pour la présidence de la République, c’est Fatshi béton. Je le dis parce que je suis resté aux côtés de son Excellence monsieur le président de la République pendant cinq ans comme conseiller spécial en charge des infrastructures. Dans ma vie passée, j’étais entrepreneur dans les infrastructures, je suis en train de raconter des histoires que je comprends, que je connais, que je maîtrise : les 32 ans de Mobutu, les 22 ans des Kabila, père et fils, somme ensemble, ne valent pas les deux ans et demi de Tshisekedi.

Ce que ce monsieur a fait, prouve à suffisance qu’il a l’amour du Congo et l’amour des Congolais. Et à ce titre, je me pose la question de savoir qu’est-ce qui lui manquerait de faire dans les cinq qui suivent ! C’est pourquoi je parle d’un miracle congolais qui nous attend par l’entremise de monsieur Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo qui a émerveillé non seulement le Congo, mais aussi le monde entier. Et nous n’avons plus droit à l’erreur : plus jamais, alors plus jamais le Congo sera dirigé par quelqu’un qui ne connait pas Dieu, en plus par un étranger. Ça n’arrivera plus jamais.

Voilà, il y a un seul numéro, c’est le 20, muana mayele, 20/20 pour le 20 décembre. Et si les Congolais veulent à ce que le président Félix Tshisekedi s’acquitte honorablement de ses promesses, il faudrait lui adjoindre des gens sérieux et je fournis de gros efforts pour être compté parmi ces gens sérieux là. Voilà pourquoi j’appelle notre population à pouvoir voter à Mbuji-Mayi pour David Mukeba au numéro 387 et à Bandalungwa David Mukeba au 109.

Merci beaucoup.

Je vous en prie !

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