Les tensions entre les dirigeants de la Minière de Bakwanga (MIBA) dont le DG et les membres du Conseil d’administration intéresse outre mesure les médias congolais. Certains y accordent beaucoup trop d’attention au point de verser dans les fakenews. C’est le cas d’un journal paraissant à Kinshasa, qui a annoncé à la Une de son édition de ce jeudi 11 avril 2024, que madame Cécile Edungu, membre du Conseil d’administration a traduit en justice le directeur général André Kabanda. A travers une mise au point, la concernée dément formellement cette rumeur.
Le livre « Pollution de l’information: Fake News et Journalisme dans le monde et en République démocratique du Congo », du journaliste, patron du média en ligne Actualité.cd et correspondant de RFI, publié récemment, mérite d’être distribué aux journalistes congolais. Tellement les fakenews sont devenues un fléau dans l’univers médiatique congolais.
L’auteur de l’article incriminé prétend que Cécile Edungu a amené le DG de la MIBA en justice pour l’avoir qualifiée notamment de folle.
Certes, il existe des audios des insanités proférées par André Kabanda contre elle, mais cette dame est claire comme l’eau du rocher dans sa mise au point: « Je n’ai jamais porté plainte contre le DG André Kabanda ».
Celle qui fait partie des trois administrateurs nommés au Conseil d’administration pour le compte du groupe Asa, actionnaire minoritaire de la MIBA, dit faire confiance à la hiérarchie pour régler ce qu’elle qualifie de problèmes administratifs.
« Cette histoire de plainte est fausse. En tant que membre du Conseil d'administration, je m'en remets aux autorités compétentes, qui ont accordé de l'attention à nos correspondances leur adressées. Je leur fais totalement confiance », insiste Cécile Edungu.
Pour le reste, elle se refuse de « porter dans la presse une affaire interne en cours de traitement par les instances compétentes ».
Elle dit se réserver le droit de saisir les instances de régulation des médias, notamment le CSAC et l’UNPC.
JPK