Après avoir pris le pouvoir lors d’un coup d’État le 30 septembre dernier, le capitaine Ibrahim Traoré a été investi ce vendredi président de transition par le Conseil constitutionnel du Burkina Faso.
Dans son discours, il a promis notamment de recruter 3000 soldats pour combattre les jihadites. Mais au-delà de son discours, l’apparence du nouvel homme fort du pays a capitalisé l’attention des spectateurs et des téléspectateurs.
Vêtu d’un treillis de combat, ceint d’une écharpe aux couleurs du BurkinaFaso, la tête coiffée d’un béret rouge, il a porté un masque laissant apparaître seulement ses yeux.
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Le deuxième putschiste que le Conseil Constitutionnel du Burkina Faso vient d’investir en huit mois seulement a été investi Président de transition pour un mandat qui va prendre fin avec l’investiture du président issu de l’élection présidentielle prévue en juillet 2024.
A 34 ans d’âge, le capitaine Traoré a déposé, en septembre dernier, le lieutenant-colonel Paul Henri Sandaogo Damiba, lui-même arrivé au pouvoir par un coup d’État fin janvier.
Junior Lomanga
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